7) La tentation du pardon de Donna Leon
Présentation de l’éditeur
Quand le commissaire Brunetti reçoit une collègue de sa femme inquiète pour son fils Alessandro qui se drogue, ce sont le père de famille et le policier qui se mobilisent aussitôt en lui. Au même moment, un homme est retrouvé au pied d’un
pont, gravement blessé : le père d’Alessandro. Aucun témoin ni indice, et pourtant Brunetti fait le lien avec les addictions de son fils. Cependant, informations contradictoires et même mensonges le déroutent. Aidé de la belle commissaire Griffoni et de l’astucieuse signorina Elettra, il mène son enquête dans un réseau de mystérieux indics du monde de la drogue, de transactions souterraines et d’une arnaque scandaleuse, jusqu’à dévoiler une vérité insoupçonnée sur de sombres crimes.
Dans cette affaire qui tourmente Brunetti, il aura plus que jamais besoin de se tourner vers sa famille, le plaisir de se plonger dans ses livres et les bons petits plats de son épouse Paola…
Mon avis :
Les Brunetti je les ai tous lu, toujours après ma maman qui les aimait aussi beaucoup, dans celui là j’ai retrouvé les travers de la société italienne (et aussi les nôtres) des personnages attachants et qui évoluent de livre en livre mais est-ce le fait de ne plus partager ma lecture je n’y ai pas retrouvé le plaisir éprouvé avec les précédents tomes, j’ai trouvé la résolution de l’énigme un peu bâclé, peut-être le prochain me conviendra mieux.
8) Les roses de la nuit d’Arnaldur Indridason
Présentation de l’éditeur
La vengeance des victimes.
Elle est condamnée, il l’aime, elle l’entraîne dans sa vengeance mortelle.
A la sortie d’un bal, un couple pressé se réfugie dans le vieux cimetière, mais au cours de leurs ébats la jeune femme voit un cadavre sur une tombe et aperçoit une silhouette qui s’éloigne. Elle appelle la police tandis que son compagnon, lui, file en vitesse. Le commissaire Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli arrivent sur les lieux pour découvrir la très jeune morte abandonnée sur la tombe fleurie d’un grand homme politique originaire des fjords de l’Ouest.
La victime a 16 ans, personne ne la connaît, elle se droguait. Erlendur questionne sa fille Eva Lind, qui connaît bien les milieux de la drogue pour en dépendre. Elle lui fournit des informations précieuses et gênantes à entendre pour un père. Il s’intéresse aussi à la tombe du héros national et va dans les fjords de l’Ouest où il découvre une amitié enfantine et une situation sociale alarmante. La vente des droits de pêche a créé un grand chômage et une émigration intérieure massive vers Reykjavík, dont les alentours se couvrent d’immeubles modernes pour loger les nouveaux arrivants. Sigurdur Oli, lui, s’intéresse plutôt à la jeune femme qui les a appelés.
Le parrain de la drogue, vieux rocker américanisé et proxénète, est enlevé au moment où la police révèle ses relations avec un promoteur immobilier amateur de très jeunes femmes. Pendant ce temps, contre toute déontologie, Sigurdur Oli tombe amoureux de son témoin.
Avec son duo d’enquêteur emblématique et classique, Erlendur, le râleur amoureux de l’Islande, et Sigurdur Oli, le jeune policier formé aux États-Unis, Indridason construit ses personnages et nous révèle leur passé, tout en développant une enquête impeccable dans laquelle on perçoit déjà ce qui fait l’originalité de ses romans : une grande tendresse pour ses personnages et une économie de l’intrigue exceptionnelle.
Mon avis :
Il y a longtemps que je n’avais pas lu un Indridason, comme souvent dans les polars dit nordiques un fond pas très réjouissant ici la vente des droits de pêche qui en appauvrit beaucoup et en enrichit peu, une misère que l’on installe en privant de travail une région entière. Un sujet en lui même qui mériterait d’être creusé. Beaucoup de misère morale comme souvent quand on parle ou écrit sur la drogue, un bon polar à lire mais pas un jour de cafard.
Je n’ai lu ni l’un ni l’autre.
Merci pour tes participations.