Pas d’article sur les livres depuis quelques temps déjà, je n’ai pas abandonné la lecture mais l’excellence de certains blogs m’a un peu mise en pause et puis finalement j’ai compris que ce n’était pas mon truc, ces articles léchés, complets et très descriptifs moi je veux juste partager mon ressenti, mon plaisir de lectrice et quelques lignes me suffisent même si j’aime lire chez les autres ce type d’article.
Ma longue histoire avec les romans policiers a commencé avec Agatha Christie et Simenon. Dans les années 70 sont apparus les romans de Sjowall et Wahloo qui m’ont permis de découvrir les polars nordiques si à la mode depuis quelques temps.
Cette année on clôture beaucoup et après Rebus l’écossais, Winter le suédois voila le tour de son compatriote Wallander de tirer sa révérence.
Mis de coté depuis sa sortie, son poids ne s’accordant pas avec les transports parisiens et mon assiduité pour lire les romans d’Henning Mankell ne me laissant que le choix entre rater ma station ou rester sur ma faim, je l’ai sagement mis de coté pour des vacances.
Ce moment enfin venu me voila retrouvant Wallander pour sa dernière enquête, il a vieilli, la soixantaine se profile et avec elle ses peurs et interrogations sur la vieillesse et la mort reprennent le devant de ses préoccupations, coté intrigue j’avoue ne pas avoir été passionné par la période de la guerre froide que je connais très mal et à vrai dire ne me captive pas franchement par contre ce personnage vieillissant me touche, Henning Mankell sait décrire les angoisses et les doutes de son personnage. Mon seul reproche c’est la fin qu’il a donné à Wallander, j’ai detesté peut-etre parce qu’elle représente ce que nous craignons tous.
Je vous conseille de découvrir cet écrivain mais pas seulement à travers ses Wallander, il a écrit de nombreux romans, pour ce dernier il existe deux excellentes séries à découvrir.