1) Le diable sur les épaules de Christian Carayon
Présentation de l’éditeur
Au cours de l’année 1924, un village isolé des montagnes tarnaises et menacé d’extinction est le théâtre de plusieurs assassinats atroces. Déjà les langues se délient et certaines superstitions ressortent… Malgré tout, la jeune institutrice Camille refuse de céder à ces croyances d’un autre âge et appelle à la rescousse son ami d’enfance. Cet ancien criminologue, connu pour ses enquêtes autour du paranormal et qui ne voit dans ces morts suspectes que des crimes perpétrés par la main de l’homme, va mener l’enquête à sa façon… mais l’assassin l’a positionné sur son échiquier diabolique. Tout n’est désormais que tactique et manipulation.
Mon avis : En 1924 les cicatrices de la première guerre mondiale ne sont pas completement fermées, les corps et les ames sont encore meurtries, pour ceux qui sont revenus plus rien ne sera pareil, c’est le cas pour Maxime le criminologue qui enquete sur ces meurtres, il retrouve Camille qui l’a éconduit juste après la guerre. Une époque, des gens frustres bien décrits, un bon livre qui se lit bien même si sa fin n’est guère morale…….
2) Un innocent à l’Old Bailey d’Anne Perry
Présentation de l’éditeur
Mais bientôt, le jury déclare l’accusé coupable. L’écrivain continue de clamer son innocence, arguant être la victime d’un coup monté. On chercherait à empêcher la parution d’un de ses textes sulfureux impliquant l’inspecteur Victor Narraway. Si l’homme est un personnage public, il est aussi l’ami et le mentor de Sir Thomas Pitt lui-même. Avec les réputations de ses proches en jeu, Daniel a vingt et un jours pour découvrir la vérité et éviter la pendaison d’un innocent.
3) Les arbres en hiver de Patrick Eris
Présentation de l’éditeur :
Dans les montagnes du Jura, par un long hiver enneigé, on tue des familles de façon particulièrement violente. Un tueur en série d’un genre nouveau. En temps normal, une telle affaire mobiliserait les foules et la police. Sauf que dans une société en pleine dégénérescence ou seul compte un jeu de téléréalité qui obsède la nation, personne ne s’inquiète de ce qui se passe au fin fonds de la plouquie.
Seul un adjudant de gendarmerie et ses subordonnés décident de lutter contre l’indifférence générale. Même s’ils sont complètement dépassés par la situation, ils vont s’acharner à découvrir la vérité et sauver des vies. Et notre adjudant de gendarmerie a pour lui un avantage : il parle à la forêt, et la forêt lui parle.
Mon avis : Un livre que j’ai offert à ma maman à cause de son sous-titre « meurtres en série dans le Jura » ( elle est franc-comtoise), j’ai bien aimé mais je me demande si le manque de moyens dans la gendarmerie française est aussi fort que décrit, si c’est le cas c’est lamentable.
4) Nid de vipéres d’Andrea Camilleri
Présentation de l’éditeur :
Malgré sa longue expérience en terre sicilienne, le commissaire Montalbano doit reconnaître que jamais il n’a été confronté à pareille affaire : un homme tué deux fois. Barletta, affairiste détesté, usurier qui a ruiné bien des malheureux, don juan compulsif qui n’hésite pas à recourir au chantage pour parvenir à ses fins libidineuses, a d’abord été empoisonné par une femme qui a passé la nuit avec lui, puis a reçu une balle dans la tête par quelqu’un qui le croyait encore vivant. En plongeant dans le passé fangeux de Barletta, le commissaire va se trouver face à ses deux enfants, Arturo, que l’usurier voulait déshériter, et la très belle Giovanna. Aidé non seulement par la fine équipe du commissariat de Vigàta, mais aussi par un mystérieux vagabond qui siffle comme un rossignol, Montalbano découvrira que l’amour et la vilenie peuvent avoir le même visage.
Mon avis : Toujours un plaisir de retrouver Montalbano, la tournure des phrases peut surprendre avec l’utilisation d’un « patois » mais je m’y suis habituée et je trouve que cela donne du caractère au récit.
Quel beau mois d’Aout empli de chaleur humaine qui fait oublier un instant les « vieilles »douleurs.
Profitez bien de ce beau mois de septembre.
Bises
Merci pour ces quatre participations.
Je lirai le roman d’Andrea Camilleri quand j’aurai un peu baissé ma PAL.
Ping : Premier avant-dernier bilan du challenge polar et Thriller 2018-2019 | deslivresetsharon