Lectures en vrac

Bonjour

Un peu coincée par mon dos à la maison j’avais décidé de faire descendre (un peu) ma PAL (pile à lire),
Après La prière du tueur, j’avais besoin de légèreté et c’est vers Patricia Wentworth que se sont dirigés mes pas.
Son personnage le plus célèbre est Miss Silver ancêtre de de Miss Marple,  vieille dame  des années 20, détective, elle  a toujours un tricot entre les mains et P. Wentworth se complaît à décrire l’ouvrage souvent destiné aux bébés de l’entourage, tendre vert, doux rose, vert pale…mais là j’avais décidé de lire « L’appel du danger » qui se passe en Angleterre dans les années 1920, une histoire de patrie, d’espions, de secrets et d’amour.
Le style de cet écrivain pourrait être appelé « polar à l’eau de rose », ce n’est pas une moquerie de ma part, j’aime bien ces livres quand j’ai besoin de douceur. Il faut dire que P.W.est née en 1878 , a commencé à écrire en 1923 et décrit les sentiments comme on le faisait à l’époque. J’ai comme d’habitude beaucoup aimé, c’est léger comme les tricots mousseux de Miss Silver.


Après j’ai attaqué Andrea Camilleri avec « le voleur de goûter » puis « La voix du violon ».
A. Camilleri est un auteur sicilien, son traducteur essaie de respecter le parler local utilisé par l’écrivain, au début on est très dérouté, on bute sur les mots (vous savez un peu comme quand on lit un texte ou les fautes d’orthographe vous empêchent de saisir du premier coup le contenu), puis on s’habitue et cela devient même agréable. Le héros le Commissaire Montalbano est un bâfreur, il aime bien manger et surtout en grande quantité, il est bougon mais tellement attachant. A travers ses romans A. Camilleri raconte les maux modernes : Mafia, immigration clandestine, prostitution…
La aussi de bons moments passées.


Le dernier (pour cette fois) ce fut Cicatrices de Ian Rankin, oui je sais encore un polar, l’inspecteur Rebus vit et exerce à Edimbourg en Écosse, buveur, fumeur, fan de musique rock des années 70. dans ce volume c’est toute la complexité de Rébus qui est décrite, flic ou voyou….Je ne vous en dévoile pas plus, Rankin dépeint dans ses livres un Edimbourg assez noir comme souvent dans les policiers ou l’on montre l’envers du décor. je ne sais pas pourquoi mais j’ai un peu traîné pour le finir pourtant il était passionnant!


J’espère vous avoir donné envie de lire ces écrivains ou d’autres, quand on lit, plus rien n’existe…