Le dernier article sur mes lectures date de juin 2012.je vous rassure j’ai lu depuis mais ne suis pas toujours inspirée pour en parler.

Il y a eu de bon moments avec certains livres:

Sur la route du papier d’Erik Orsenna : une fois de plus une grande réussite d’Erik Orsenna, un livre document qui se lit facilement.

La carte et le territoire de Michel Houellebecq :Contre toute attente j’ai beaucoup apprécié ce livre, j’avais beaucoup de recul vis à vis de l’auteur mais ce livre m’avait été offert par une amie et finalement j’ai accroché et l’ai lu avec plaisir.

Et puis Paulette de Barbara Constantine

Alors la précipitez-vous, aussi agréable que Tom petit Tom, le précèdent livre de Barbara Constantine, un livre qui fait du bien, une jolie histoire, des personnages attachants, une bulle de bonheur.

La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi de Rachel Joyce

De bons commentaires vus sur des blogs m’ont donné envie de lire ce livre, un homme âgé marche pour sauver une amie, résumé très plat me direz-vous et surtout très réducteur, cet homme qui marche et sa femme qui l’attend c’est tout sauf banal, un livre rempli d’émotions, un grand moment de lecture, j’ai beaucoup aimé.

Et aussi plein de policiers, des Michael Connely, Anne Perry, Peter Tremayne, les habituels quoi qui ne me decoivent jamais.

Je vous épargnerais les livres qui ne m’ont pas plu mais dans mes lectures de mai voila ce qui pourrait vous inspirer

La librairie Tanabe de Miyuki Myyabe

Des nouvelles policières plaisantes, un libraire de quartier et son petit-fils mènent l’enquête,  une pointe d’humour, bien agréable à lire.

Aprés le Japon la Chine, Les nouvelles du juge Ti de Zhu Xiao Di

La reprise du personnage crée par Robert Van Gulik, le juge Ti, je suis très étonnée en préparant cet article de voir les mauvaises critiques sur Amazon, j’avais beaucoup aimé le personnage initial et je trouve que cette reprise est plutôt bonne, on retrouve les protagonistes habituels, les histoires sont moins cruelles que chez Van Gulik mais intéressantes aussi, là encore des nouvelles donc facile et rapide à lire, il y a longtemps que j’ai lu les Van Gulik alors peut-être que j’en ai oublié l’esprit.

Le mariage avait lieu un samedi d’Alexander McCALL SMITH

Toujours conquise par les histoires de Ma Ramotswe, je déguste livre après livre les enquêtes de la créatrice de l’agence n°1 des dames détectives de Gaborone au Botswana, une lecture rafraîchissante, beaucoup d’humour, presque envie d’aller voir sur place si l’agence existe vraiment tant la douceur de vivre émane de ces livres, on se laisse aller avec ce roman dépaysant et détendant, un vrai plaisir.

L’énigme du paravent des enfers de I.J.Parker édité par 10/18 collection Grands Détectives

(5ème volume paru des aventure de Sugawara Akitada)

Sugawara vit au Japon au XIeme siècle, il est marié et a un fils Yori, issu d’une famille noble il enchaîne les postes de haut fonctionnaire au gré de la volonté impériale. Sa dernière mission au Nord du Japon ayant pris fin, il rentre à la capitale, Kyoto à l’époque, devançant sa famille et ses gens sa mère étant très malade.

Au cours d’une halte dans un monastère, un meurtre est commis , plus tard il se trouvera face au meurtrier présumé qui se révélera plus proche de lui qu’il ne le pense. Enquêteur chevronné, chaque crime est pour lui comme un puzzle qui une fois fini lui donne la clé de l’énigme. En même temps que son enquête il doit faire face à sa vie quotidienne de chef de famille.

La description  de ce Japon féodal avec ses traditions qui ponctuent le quotidien, une administration complexe font de ce roman une belle approche de cette période, à cela s’ajoute une intrigue intéressante et même si j’ai deviné qui était le meurtrier, un petit plus m’a permis d’être captivée jusqu’au bout.

« La culture se partage » dit Catherine et elle nous propose régulièrement de beaux challenges. Le dernier en date porte sur les pays concernés par l’année du dragon, les pays asiatiques pour résumer.

Le niveau Dragon de papier que j’ai choisi m’engageait à un article sur un livre et un dans un autre domaine, le premier est fait  innovant pour moi puisque portant sur un livre pour enfant, j’ai donc décidé de continuer ma promenade singulière et c’est donc un dialogue que je vous propose, j’ai donc interrogé Vincent qui d’une certaine façon m’a poussé à m’intéresser à cette culture et lui ai posé des questions sur la lecture et les japonais. Il m’a répondu avec l’aide de Tchi sa femme, grâce à Internet le pays du soleil levant est quelquefois plus proche. Je les remercie tous les deux pour leur contribution.

Que lisent les japonais?

V: Les japonais lisent des journaux, des livres, des magazines et des bandes dessinées. Ils lisent beaucoup plus de journaux qu’en France, les grands quotidiens ont en fait deux éditions, une le matin et une le soir, cette dernière compte moins de pages.

Tchi pense qu’il y a beaucoup plus de manuel qu’à l’étranger, que ce soit pour apprendre quelque chose ou bien des livres sur comment réussir dans son travail ou dans les affaires. Elle a la même impression pour les livres de divination (horoscope, etc), ceux sur la spiritualité ou le développement personnel.

Ou les japonais lisent-ils?

V: Dans les bibliothèques, les transports, les librairies et probablement chez eux aussi. Concernant les librairies, ce n’est guère apprécié par les commerçants, il y a même une expression qui signifie lecture debout. Dans certains endroits, les livres sont sous plastique, en particulier les bandes dessinées, pour éviter que les gens puissent lire.

A de rares endroits quelques pages sont disponibles pour pouvoir lire un échantillon de l’ouvrage.

Dans une grande librairie de Kobe, il y a pourtant des bancs à l’étage consacré aux romans (en fait à tout ce qui n’est pas bandes dessinées) ce qui est surprenant

Dans les transports il y a un très grand nombre de personnes assises qui somnolent, ceux qui ne le font pas sont le plus souvent en train d’utiliser leur téléphone mobile, les lecteurs viennent en troisième position.

Les bibliothèques ont des chaises ou des bancs et il est possible d’emprunter, rien de bien surprenant.

La chasse sauvage de Laetitia Bourgeois :

On retrouve dans ce 4ème volume Barthelemy sergent à Marcouls dans le Gévaudan et sa femme guérisseuse Ysabellis.

Le Sire de Randon à traîné le couple dans le val d’Amblaves et à nommé Barthelemy bayle du lieu (au Moyen-Age officier de maintien de l’ordre et de la justice dans une circonscription).

Un groupe d’hommes attaque des fermes, terrorisant les villageois, Le bayle doit y mettre bon ordre, on évoque pour ces hommes venus de nulle part une vieille croyance la chasse sauvage, elle est composée de morts montés sur des chevaux . La sorcellerie n’est pas loin.

Bathelemy et d’Ysabellis auront fort à faire pour résoudre l’affaire.

Une histoire écrite de main de maître, Laetitia Bourgeois nous tient en haleine tout le long de ce livre riche en rebondissements, pas un moment d’ennui.

Ysabellis et Barthelemy avec leurs fêlures, leur tendresse l’un pour l’autre, deux personnages si attachants que je retrouverai avec plaisir.

Excellente lecture que je vous conseille. Il me reste un livre pour atteindre mon objectif de chevalier dans le challenge initié par Herisson.

Au Salon du livre sur le pavillon japonais, j’ai vainement cherché un livre pour Antonin bientôt 2 ans, je souhaitais un livre écrit par un auteur japonais pour lui faire découvrir la culture d’une de ses tantes. En fait il y avait très peu de titres pour touts petits alors j’ai farfouillé dans les livres pour un peu plus grand.

La couverture de cet album d’un joli bleu m’a attiré bien vite, un livre à lire d’abord à deux puis seul.

Faites la queue de Tomoko Ohmura edité par l’École des loisirs.

Dés la couverture les animaux font….la queue! Les animaux forment une longue file, chacun à son numéro, la grenouille commence cette énumération d’animaux par ordre de taille en portant le numéro 50, en 46 l’écureuil volant fait sa gym, en 38 la mouflette empeste son voisin le  tatou n° 39, un oiseau survole la queue de page en page, certains animaux prononcent quelques mots, le koala (mon animal fétiche) nous offre son large sourire en 29, d’autres ont peur du loup en 22 ou du lion en 9 mais pourquoi font-ils la queue? Pour pouvoir faire de merveilleux loopings sur le dos d’une baleine.

De jolis dessins, de nombreux animaux, un beau coup de crayon, une pointe de suspense, un zeste d’ humour font de cet album une lecture ludique et agréable. Un plaisir qui sera j’espère partagé avec Antonin.

Voila Catherine pour ce premier article dans le cadre du challenge Dragons j’ai innové avec un album pour enfants.

Célestin Louise? Un flic qui en 1915 choisit de partir au front plutôt que de rester à son poste à Paris.

Le premier volume « La cote 512 » nous fait entrer de plein pied dans la guerre, les tranchées, la boue, la peur, le rata souvent froid. Des soldats mal équipés, mal nourris, l’enfer de la guerre 14-18. Partis la fleur au fusil pensant en finir très vite, ils ont vite déchantés. Un livre passionnant pas par l’intrigue certes mais la description de haute qualité de Thierry Bourcy du quotidien des soldats. On découvre avec Célestin ses compagnons d’infortune. Soldats sacrifiés pour quelques mètres gagnés puis reperdus, souffrance des blessés, agonie dans la boue mais aussi fraternité d’armes, un livre que j’ai dévoré.

J’ai donc enchaîné sur le deuxième tome « L’arme secrète de Louis Renault », celui là se passe à l’arrière, des plans ont été volés à Louis Renault et Célestin est rappelé par la police. Il va pouvoir mesurer tout ce qui sépare ceux du front et ceux de l’arrière, tellement loin les uns des autres, qui peut imaginer ce que vivent les poilus en cet hiver 1915. L’enquête est là aussi un peu légère mais le fond est tellement bon que on passe sur ses faiblesses.

En juin 1916 la guerre s’enlise, Célestin est blessé et se retrouve en convalescence au chateau d’Amberville, Le propriétaire l’a mis à disposition de l’armée, un peu déçu par cette enquête, Thierry Bourcy donne les clefs de l’énigme dés le prologue, l’intrigue est cousue de fil blanc.

Pas très sympathiques les gradés qui blessés continuent de mépriser les soldats, une évocation rapide des bataillons d’africains venus mourir pour la patrie! Heureusement Célestin ses compagnons sont terriblement attachants et me font m’accrocher .

Il m’en reste encore deux à lire Les traîtres et le gendarme scalpé. Je vous conseille cette série pour l’évocation très précise de cette guerre.

Encore ce joli challenge Moyen-Âge chez Herisson.

  Après Marseille, 1198, Paris, 1199 voila le dernier tome des aventures de Guilhem d’Ussel narrés par Jean d’Aillon Londres, 1200.

On retrouve Guilhem et ses amis cathares en route pour le fief de Lamaguere qui appartient depuis peu à Guilhem, il est accompagné de Robert de Locksley plus connu sous le nom de Robin de Bois,

Jean a succédé à son frère Richard Coeur de Lion au grand dam de Philippe de France. Ce dernier fait appel à Guilhem et ses amis pour retrouver un document dans la Tour de Londres!

Au programme, intrigues, amours, trahisons, traquenards, amitiés, parjures et histoire (la grande). Riche en rebondissements ce roman se lit avec plaisir même si j’y ai trouvé un soupçon mais juste un soupçon de longueurs. La fin est abrupte et j’espère que ce livre aura une suite.

Je vous en conseille néanmoins la lecture après les deux premiers tomes bien sur, pris en route ils perdraient de leur saveur.

Je suis enfin arrivée au statut de scribe dans le challenge d’Herisson!

J’ai un peu tardé malgré les livres lus mais tous ne m’inspirent pas pour une chronique.

 Le porteur de Mort de Paul Doherty

Janvier 1304 Angleterre Hugh Corbett émissaire du roi Edouard Ier.

Un archer qui terrorise un village, le trésor des templiers, la chute de Saint Jean d’Acre, un foisonnement de pistes, font de ce livre un passionnant rendez-vous avec le moyen-age. Hugh Corbett est un personnage surprenant, il est comme un chat qui dévide une pelote pour y trouver le sens de l’énigme. Patient, rusé mais jamais retors, plein de compassion il vous ravira et vous donnera envie de découvrir ces autres aventures.

Encore une belle lecture.

Merci Herisson, je pars sur la route du chevalier…..

Je commence par le dernier lu

La petite fille de ses rêves de Donna Leon

Un grand cru ce Brunetti, Donna Leon fidèle à sa chère Venise nous entraîne dans le sillage du commissaire dans de sombres eaux, la mort d’une fillette lui permet de nous faire côtoyer le monde des roms, ni blanc ni noir, elle sait nous rappeler que la difficulté de vivre ensemble vient des deux cotés, une histoire touchante. Sous l’écriture de romans policiers elle sait tout comme Andréa Camilleri mettre le doigt sur les travers qui gangrène l’Italie quelquefois bien proche de ce qui touche notre pays.

 Il faut rester tranquille Isabelle Rossignol

Un livre chroniqué sur le blog   Les routes de l’imaginaire,  le papa de Juliette est mort, de quoi? Comme lui dit monsieur Jallin le psy « Cela veut dire, Juliette,qu’il est mort parce qu’il le voulait « , il va lui falloir accepter, essayer de comprendre mais comment admettre sinon en finissant par croire qu’il est là ou il voulait être.

Un petit livre tout en pudeur, d’un sujet difficile Isabelle Rossignol tire un livre sans mélo juste avec le ressenti de Juliette, de son grand-frère Arthur et de leur mère. Déni, colère, chagrin, désespoir, culpabilité toutes les questions que provoquent chez les proches le choix d’une mort volontaire sont abordées. Une réussite.