14) Marée funèbre d’Anne Perry
Présentation de l’éditeur :
Quand une demande de rançon tourne au meurtre, William Monk fait face à l’impensable : la trahison de l’un de ses propres hommes…
L’île Jacob est une zone insalubre sur les berges de la Tamise, un quartier glauque où le danger peut aussi bien venir de la fange et des marées que des criminels qui se tapissent dans l’ombre. Les kidnappeurs ont justement choisi ce dédale de taudis et de ruelles obscures pour rendre Kate Exeter à son riche mari contre une grosse somme d’argent. Harry Exeter demande alors à la police de superviser secrètement l’échange. Mais, la nuit du rendez-vous, le plan tourne mal.
Le commandant Monk et ses meilleurs hommes sont pris à partie, une échauffourée éclate, semant la mort et la désolation. Qui a bien pu les trahir ? Et quand un de ses informateurs confie à Monk que l’argent de la rançon provenait de fonds détournés impliquant Harry Exeter, l’affaire prend un nouveau tournant…
Mon avis : Retrouver Monk pour sa 24eme enquête et ne pas se lasser, Londres et son brouillard, la Tamise, un enlèvement, des meurtres, un procès et la vérité qui éclate enfin, Anne Perry est un écrivain que j’aime.
15) Les chiens de chasse de Jorn Lier Horst
Présentation de l’éditeur :
Dix-sept ans après son incarcération pour l’enlèvement et le meurtre de la jeune Cecilia Linde, Rudolf Haglund retrouve la liberté… Et son nouvel avocat affirme être en mesure de démontrer que Haglund a été condamné sur la base de preuves falsifiées. William Wisting, à l’époque jeune policier chargé de l’enquête, est devenu une figure exemplaire et respectée, incarnant l’intégrité et les valeurs d’une institution souvent mise à mal dans l’opinion publique. Au cœur d’un scandale médiatique et judiciaire, suspendu de ses fonctions, Wisting décide de reprendre un à un les éléments du dossier. Les policiers auraient-ils succombé au syndrome des « chiens de chasse », suivant la première piste que leur indique leur instinct, au risque d’en négliger d’autres, et s’acharnant à étayer leurs soupçons pour prouver la culpabilité supposée de leur « proie » ? Ou l’enquête aurait-elle été manipulée ? Mais par qui, et dans quel but ?
Mon avis : Un père policier et sa fille journaliste enquêtent sur deux affaires différentes mais qui vont s’avérer liées, une intrique bien menée, deux enquêteurs attachants, un excellent polar.
16) L’ile des chasseurs d’oiseaux de Peter May
Présentation de l’éditeur :
Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé délucider un assassinat commis à Edimbourg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas retourné depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi que celui d’Edimbourg vient dy être découvert. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, on pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin est confronté à son enfance. La victime n’est autre qu’Ange, ennemi tyrannique de sa jeunesse. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Alors que Fin poursuit son enquête, on prépare sur le port l’expédition rituelle qui, chaque année depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Lors de son dernier été sur l’île, Fin a participé à ce voyage initiatique, qui s’est dramatiquement terminé. Que s’est-il passé alors entre ces hommes ? Quel est le secret qui pèse sur eux et resurgit aujourd’huihui ? Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes : l’auteur tient le lecteur en haleine jusquà la dernière page.
Mon avis : Un flic qui revient sur sa terre natale, une île dure aux hommes, une coutume barbare, le passé omniprésent, un livre très dur mais prenant.
17) L’homme de Lewis de Peter May
Présentation de l’éditeur :
En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage. Impuissant et résigné, il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de locéan qui sabat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres qui sélèvent en un chant tribal : il pense pouvoir retrouver ici un sens à sa vie. Mais à peine Fin est-il arrivé quon découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, faisant de lui le suspect n°1. Cest une course contre la montre qui s’engage alors : l’inspecteur principal est attendu sur lîle pour mener lenquête et il n’épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile. Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit malade de Tormod, le passé resurgit, douloureux, dramatique, et dévoile le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux homers, ces enfants orphelins ou abandonnés que l’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides. Après L’Île des chasseurs doiseaux, on retrouve ici avec bonheur la figure d’un enquêteur indécis à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé. L’Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente, magistralement orchestrées par Peter May.
Mon avis :
La suite de L’Île des chasseurs d’oiseaux, comment décrire des actes aussi odieux que ceux qui consistent à envoyer des enfants abandonnés ou presque servir d’esclave dans des familles tout cela orchestré par l’église? L’isolement dans lequel met la sénilité est aussi largement abordé, et toujours le passé des personnages font de ce livre une lecture passionnante mais pas toujours agréable, à ne pas lire quand le moral est bas.
Challenge polar et thriller par Sharon