Archives de catégorie : Au fil des pages
Challenge Polar et Thriller (9)
Je reprends avec beaucoup de retard mes chroniques Polar et Thriller, vous me pardonnerez j’espère mes commentaires très brefs mais c’est la seule façon d’arriver à me remettre à jour.
27) Les détectives du Yorkshire T2 Rendez vous avec le mal
Présentation de l’éditeur
Quand Mme Shepherd vient voir Samson O’Brien à l’Agence de Recherche des Vallons, convaincue que quelqu’un essaie de la tuer, le détective privé pense avoir affaire à une vieille dame un peu sénile. Pourtant, après une série de curieux incidents à la maison de retraite de Fellside Court, il se demande s’il n’aurait pas dû prendre la chose un peu plus au sérieux…
Mon avis : Un livre facile à lire, une intrigue simple, des enquêteurs sympathiques
28) Les détectives du Yorkshire Rendez-vous avec le mystère
Présentation de l’éditeur
Engagé par le notaire Matty Thistlethwaite pour retrouver le certificat de décès d’une femme morte il y a vingt ans, le détective privé Samson O’Brien imagine l’affaire vite pliée. Mais dans le petit village de Bruncliffe, les choses sont rarement aussi simples. Surtout que Matty insiste pour que Delilah Metcalfe, avec sa connaissance intime de la région et de ses habitants, collabore à l’enquête.
Au fil de leurs investigations, Samson et Delilah se retrouvent entraînés dans un mystère qui pèse sur Bruncliffe depuis des décennies. En cherchant la vérité, ils vont déterrer des secrets que certains auraient préféré garder bien enfouis.
29) Aphrodite et vieilles dentelles de Karin Brunk Holmqvist
Présentation de l’éditeur
Challenge Polar et thriller
Challenge polar et thriller (8)
24) Chiens et loups de Martin Cruz Smith
Présentation de l’éditeur
Le multimillionnaire Pasha Ivanov vient de sauter du dixième étage. Suicide ou assassinat ? Un suicide serait plus commode : pas d’enquête approfondie, pas de vagues excessives dans la presse. C’est ce que pense le procureur Zourine, et c’est la thèse que soutient l’associé d’Ivanov, Timofeiev. Ainsi le dossier serait rapidement bouclé et les investisseurs de la multinationale d’Ivanov pourraient continuer à faire fructifier leur fortune en toute quiétude à Moscou – dans cet univers des nouveaux Russes où, bien sûr, la violence a été éradiquée, où le crime a disparu…
Mais pour le commissaire Arkady Renko, un petit grain de sel vient enrayer la mécanique montée par Zourine et Timofeiev. Petit grain de sel, façon de parler : cinquante kilos d’une blancheur de neige entassés dans la penderie d’Ivanov et une toute petite salière, incongrue, retrouvée dans la main du mort. Du sel ordinaire ? Non. S’y trouvent mélangés quelques grains de caesium, hautement radioactifs. Un dosimètre est rangé dans l’appartement immaculé d’Ivanov. Un appartement à l’incandescence invisible. Un appartement tueur : c’est ce que révèle le dosimètre affolé au commissaire éberlué. Dès lors, pour Arkady Renko, il s’agit bien d’un meurtre – un meurtre d’une perversion inouïe.
Bientôt, Timofeiev est à son tour retrouvé mort, dans un lieu plus radioactif encore que l’appartement d’Ivanov : le cimetière de Tchernobyl. Il s’est vidé de tout son sang et les loups lui ont arraché une partie du visage. Arkady est envoyé là-bas, officiellement pour aider les Ukrainiens à enquêter sur la mort de Timofeiev, en réalité parce que ce policier insolent, indépendant et entêté, gêne ses supérieurs.
Tchernobyl, antichambre de l’enfer… C’est là qu’Arkady va affronter la vérité terrible qui a coûté la vie à Ivanov et Timofeiev, deux scientifiques de haute valeur convertis en hommes d’affaires, deux hommes à l’innocence perdue au milieu des milliers de disparus dont les âmes errent à Tchernobyl.
Mon avis
J’ai lu du même auteur il y a très longtemps Parc Gorki que j’avais beaucoup apprécié, » Chiens et loups » était dans ma pile à lire depuis……J’ai retrouvé l’enquêteur Arkady Renko avec plaisir, il part enquêter dans la zone de Tchernobyl, les mensonges de l’état concernant les risques immédiatement après la catastrophe nucléaire ont provoqué plus de morts encore. Dans cette région contaminée certains sont retournés vivre malgré les radiations.Un polar édifiant et passionnant dans un contexte difficile.
25) Les hamacs de carton de Colin Niel
Présentation de l’éditeur : Sur la rive française du Maroni, une femme et ses deux enfants sont retrouvés sans vie, comme endormis dans leurs hamacs. En charge de l’affaire, le capitaine de gendarmerie André Anato débarque dans un village où les traditions des Noirs – Marrons comptent autant que les lois de la République. Et bien qu’il soit guyanais de naissance, le prisme de la métropole où il a grandi retient les secrets du fleuve et ses traditions. Tandis que l’on ordonne les rites funéraires et que le chef coutumier s’apprête à faire parler les défunts, l’enquête officielle entraîne Anato à la confluence des communautés guyanaises, loin, très loin du fleuve, là où les parias rêvent d’un meilleur destin. De Cayenne aux rives du Suriname, elle le conduira à un orpailleur en deuil, un repris de justice amoureux, une fonctionnaire intransigeante. Mais le ramènera aussi, dans un troublant ressac, aux questions lancinantes qui le hantent depuis le décès accidentel de ses parents et à la compréhension de ses propres frontières.
Mon avis : Dépaysant, passionnant et instructif, je connais mal la Guyane ou se situe l’action de ce roman, j’ai souri devant ce Capitaine de gendarmerie Anato qui classe ses subordonnés en 2 catégories, les tatous qui creusent jusqu’à arriver à la vérité et les colibris plus butineurs, les deux seront utiles à son enquête, un pays de superstition, de misères mais très certainement un beau pays que la Guyane, je vais vite commander la suite…
26) Les détectives du Yorshire Tome 1 Rendez-vous avec la mort de Julia Chapman
Présentation de l’éditeur :
Quand Samson O’Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d’un très mauvais oeil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l’informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. Quelle n’est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson – et qu’elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne !
Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit… à l’agence de rencontres de Delilah !
Mon avis : Une jolie couverture pour ce livre lu sur ma liseuse,un duo d’enqueteurs qui nait… un polar léger qui se lit facilement .
Challenge polar et thriller (7)
21) Territoires d’Olivier Norek
Presentation de l’éditeur :
Les exécutions sommaires de trois jeunes caïds de Malceny, « plaque tournante de la came pour l’Île-de-France », mettent la SDPJ sur les dents. Mais le capitaine Coste n’a pas peur de mettre le feu aux poudres…
À Malceny, dans le 93, on est habitués aux règlements de comptes. Mais un nouveau prédateur est arrivé en ville et, en quelques jours, les trois plus gros caïds du territoire sont exécutés. Le capitaine Coste et son équipe vont devoir agir vite, car leur nouvel ennemi s’implante comme un virus dans cette ville laissée à l’abandon, qui n’attend qu’un gramme de poudre pour exploser. Une ville où chacun a dû s’adapter pour survivre : des milices occultes surentraînées, des petits retraités dont on devrait se méfier, d’inquiétants criminels de 12 ans, des politiciens aveugles mais consentants, des braqueurs audacieux, des émeutiers que l’État contrôle à distance de drone. Et pendant ce temps, doucement, brûle la ville.
La dernière affaire du capitaine Coste ? Elle se passe en enfer…
Mon avis :
Un livre que j’ai lu d’une traite, prenant aux tripes par sa description de la violence et me questionnant sur la véracité des faits, fiction ou réalité, l’auteur étant policier dans ces banlieues je penche pour le vrai romancé, assez effarant de voir les compromissions des élus pour tenir leur banlieue, budgets détournés, emplois fictifs tout y passe et heureusement certains « flics » ne sont pas assez désabusés pour négliger l’humain. Derrière un récit sombre il y a une lueur d’humanité, rassurant finalement, bonne lecture même si elle fut rude.
22) La fille au revolver d’Amy Stewart
Présentation de l’éditeur :
Constance Kopp ne correspond à aucun moule. Elle surpasse en taille la plupart des hommes, ne trouve aucun intérêt dans le mariage ou les affaires domestiques, et a été isolée du monde depuis qu’un secret de famille l’a reléguée, elle et ses deux sœurs, dans la clandestinité. Un jour, le propriétaire d’une fabrique de soie, belliqueux et puissant, renverse leur carrosse au volant de son automobile… Et ce qui n’aurait dû être qu’un banal litige se transforme en une bataille rangée avec une bande de voyous habitués au chantage et à l’intimidation. Mais elle pourra compter sur l’aide d’un shérif progressiste qui, dans l’Amérique puritaine de ce début de siècle, n’hésitera pas à lui confier un revolver et une étoile.
Mon avis : Ce livre était dans ma pile à lire depuis fort longtemps mais j’ai décidé depuis quelques temps de me mettre à jour. Ce livre se passe dans le New Jersey en 1914, c’est l’histoire romancée de l’une des premières femmes shérifs adjoints, assez drôle il se lit très vite.
23) L’évadé de Wan Chai de Ian Hamilton
Présentation de l’éditeur :
Ava Lee est experte en fraudes financières et vit à Toronto. Associée à une agence de recouvrement de dettes tenue par un oncle à Hong Kong, elle est chargée de traquer des escrocs de haut vol pour le compte de clients honteusement plumés. Lancée sur les talons d’un extorqueur de fonds, sa piste la mène de Bangkok aux îles Vierges britanniques, en passant par le Guyana, où elle devra se mesurer à un vieux capitaine de la dictature sud-américaine…
Mon avis : Il dormait au fond de l’étagère mais pourquoi l’ai je délaissé si longtemps ce livre. Ava Lee l’héroïne est experte en fraudes financières qui traque les escrocs de haut vol, enquêteuse atypique, elle évolue dans un milieu de cols blancs plumés par des voyous , c’est enlevé et j’ai aimé ce personnage experte en arts martiaux et en finances, je vais vite commander la suite et ne pas attendre pour la lire.
Challenge polar et thriller (6)
18) Bretzel Blues de Rita Falk
Présentation de l’éditeur :
En ce moment, ça marche impeccable pour le commissaire Franz Eberhofer : ses amours roulent, la porcherie qu’il rénove est pratiquement habitable, il tient la forme grâce aux bières régulières et aux promenades quotidiennes avec Louis II – son chien, son coach fitness, son fidèle compagnon. Mais voilà que l’ambiance tourne à l’aigre dans le village de Niederkaltenkirchen : quelqu’un a tagué en rouge sur la maison du directeur du collège M. Höpfl « Crève, sale porc ! ». Le directeur disparaît plusieurs jours, pour revenir une nuit sous une forme plutôt macabre. D’accord, il n’aurait jamais gagné un concours de popularité, mais est-ce une raison pour finir ainsi ? Franz est furieux. Comme si cet homicide stressant ne suffisait pas, on l’oblige à pouponner l’affreux bébé de son frère Léopold, libraire et lèche-bottes de première classe. Heureusement qu’il a sa Mémé déjantée et sa robuste cuisine pour se refaire une santé…
Mon avis : Offert par mon aîné pour mon anniversaire Bretzel Blues est la suite de Choucroute maudite, un livre distrayant , de la nourriture roborative, un bébé surnommé Sushi, vite lu avec le sourire aux lèvres.
19) Le braconnier du lac perdu de Peter May
Présentation de l’editeur :
Depuis qu’il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natale des Hébrides, à l’ouest de l’Ecosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de pêche, il se trouve confronté à Whistler, son ami de jeunesse qui vit désormais comme un vagabond, privé de la garde de sa fille unique. Alors qu’ils viennent de traverser ensemble une nuit d’orage, ils découvrent l’épave d’un avion abritée depuis dix-sept ans par un lac. L’appareil, qu’on avait cru abîmé en mer, recèle le corps d’un homme assassiné. Opus final de la « Trilogie de Lewis », Le Braconnier du lac perdu en est aussi le plus apocalyptique. Tandis que resurgissent les démons enfouis et que les insulaires affrontent une nature dévastatrice, l’heure des comptes a sonné et les damnés viennent réclamer leur lot de victimes.
Mon avis : Dernier tome de la trilogie écossaise , l’auteur y évoque le destin de l’Iolaire ferry chargé de ramener sur leurs îles les écossais engagés dans la première guerre mondiale, peut-être suite à une mauvaise direction prise par le capitaine 75 passagers sur 280 périrent à quelques mètres de la côte, alourdis par leur uniforme et leurs lourdes bottes ou tout simplement ne sachant pas nager. Le livre est à la hauteur des 2 précédents, sombre, tourmenté mais passionnant.
20) Pèlerinage mortel de Paul Doherty
Présentation de l’éditeur :
Qui est Azrael, ce mystérieux assassin, aussi appelé « l’ange noir », qui menace Athelstan ?
La Grande Révolte a été écrasée et la paix du Roi impitoyablement appliquée. Frère Athelstan se prépare à entreprendre un pèlerinage vers la tombe de St Thomas Becket, à Canterbury, en remerciement pour la protection dont a bénéficié sa congrégation pendant la violente rébellion.
Mais les préparatifs sont interrompus quand Athelstan est convoqué dans une modeste demeure de Cheapside, où a eu lieu un violent triple meurtre. L’une des victimes était le chef de la Chancellerie secrète de Jean de Gand. Serait-ce là un acte de vengeance des Hommes justes, ces rebelles qui ont survécu à la Grande Révolte ?
Au même moment, Athelstan reçoit des messages menaçants d’un assassin se faisant appeler Azrael, l’Ange de la Mort. Qui est-il et pourquoi viserait-il un frère inoffensif ? Le pèlerinage d’Athelstan pourrait-il le mener dans un piège mortel ?
Mon avis :
18eme volume des enquêtes du Frère Athelstan et du Coroner de Londres Sir John Cranston, j’ai toujours du plaisir à retrouver les personnages de cette série située au moyen age en Angleterre. Les tourments moraux de Frère Athelstan, le coté matois du coroner beaucoup plus fin qu’il n’y parait, les ouailles d’Athelstan hauts en couleurs, ribaudes, bourreau, fossier et preneur de rats, tout ce petit monde part en pèlerinage et sur le chemin le frère devra résoudre les crimes commis par Azrael, un bon bouquin mais suis-je impartiale?
Challenge Polar et Thriller (5)
14) Marée funèbre d’Anne Perry
Présentation de l’éditeur :
Quand une demande de rançon tourne au meurtre, William Monk fait face à l’impensable : la trahison de l’un de ses propres hommes…
L’île Jacob est une zone insalubre sur les berges de la Tamise, un quartier glauque où le danger peut aussi bien venir de la fange et des marées que des criminels qui se tapissent dans l’ombre. Les kidnappeurs ont justement choisi ce dédale de taudis et de ruelles obscures pour rendre Kate Exeter à son riche mari contre une grosse somme d’argent. Harry Exeter demande alors à la police de superviser secrètement l’échange. Mais, la nuit du rendez-vous, le plan tourne mal.
Le commandant Monk et ses meilleurs hommes sont pris à partie, une échauffourée éclate, semant la mort et la désolation. Qui a bien pu les trahir ? Et quand un de ses informateurs confie à Monk que l’argent de la rançon provenait de fonds détournés impliquant Harry Exeter, l’affaire prend un nouveau tournant…
Mon avis : Retrouver Monk pour sa 24eme enquête et ne pas se lasser, Londres et son brouillard, la Tamise, un enlèvement, des meurtres, un procès et la vérité qui éclate enfin, Anne Perry est un écrivain que j’aime.
15) Les chiens de chasse de Jorn Lier Horst
Présentation de l’éditeur :
Dix-sept ans après son incarcération pour l’enlèvement et le meurtre de la jeune Cecilia Linde, Rudolf Haglund retrouve la liberté… Et son nouvel avocat affirme être en mesure de démontrer que Haglund a été condamné sur la base de preuves falsifiées. William Wisting, à l’époque jeune policier chargé de l’enquête, est devenu une figure exemplaire et respectée, incarnant l’intégrité et les valeurs d’une institution souvent mise à mal dans l’opinion publique. Au cœur d’un scandale médiatique et judiciaire, suspendu de ses fonctions, Wisting décide de reprendre un à un les éléments du dossier. Les policiers auraient-ils succombé au syndrome des « chiens de chasse », suivant la première piste que leur indique leur instinct, au risque d’en négliger d’autres, et s’acharnant à étayer leurs soupçons pour prouver la culpabilité supposée de leur « proie » ? Ou l’enquête aurait-elle été manipulée ? Mais par qui, et dans quel but ?
Mon avis : Un père policier et sa fille journaliste enquêtent sur deux affaires différentes mais qui vont s’avérer liées, une intrique bien menée, deux enquêteurs attachants, un excellent polar.
16) L’ile des chasseurs d’oiseaux de Peter May
Présentation de l’éditeur :
Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé délucider un assassinat commis à Edimbourg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas retourné depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi que celui d’Edimbourg vient dy être découvert. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, on pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin est confronté à son enfance. La victime n’est autre qu’Ange, ennemi tyrannique de sa jeunesse. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Alors que Fin poursuit son enquête, on prépare sur le port l’expédition rituelle qui, chaque année depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Lors de son dernier été sur l’île, Fin a participé à ce voyage initiatique, qui s’est dramatiquement terminé. Que s’est-il passé alors entre ces hommes ? Quel est le secret qui pèse sur eux et resurgit aujourd’huihui ? Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes : l’auteur tient le lecteur en haleine jusquà la dernière page.
Mon avis : Un flic qui revient sur sa terre natale, une île dure aux hommes, une coutume barbare, le passé omniprésent, un livre très dur mais prenant.
17) L’homme de Lewis de Peter May
Présentation de l’éditeur :
En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage. Impuissant et résigné, il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de locéan qui sabat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres qui sélèvent en un chant tribal : il pense pouvoir retrouver ici un sens à sa vie. Mais à peine Fin est-il arrivé quon découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, faisant de lui le suspect n°1. Cest une course contre la montre qui s’engage alors : l’inspecteur principal est attendu sur lîle pour mener lenquête et il n’épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile. Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit malade de Tormod, le passé resurgit, douloureux, dramatique, et dévoile le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux homers, ces enfants orphelins ou abandonnés que l’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides. Après L’Île des chasseurs doiseaux, on retrouve ici avec bonheur la figure d’un enquêteur indécis à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé. L’Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente, magistralement orchestrées par Peter May.
Mon avis :
La suite de L’Île des chasseurs d’oiseaux, comment décrire des actes aussi odieux que ceux qui consistent à envoyer des enfants abandonnés ou presque servir d’esclave dans des familles tout cela orchestré par l’église? L’isolement dans lequel met la sénilité est aussi largement abordé, et toujours le passé des personnages font de ce livre une lecture passionnante mais pas toujours agréable, à ne pas lire quand le moral est bas.
Challenge polar et thriller par Sharon
Challenge Polar et thriller (4)
11) Les saisons inversées de Renaud S. Lyautey
Présentation de l’éditeur :
Un ponte du ministère des Affaires étrangères est retrouvé mort dans son salon à Paris – cela faisait plus de vingt ans qu’un diplomate français n’avait pas été assassiné. Craignant un meurtre à connotation politique internationale, le contre-espionnage est mis sur le coup. René Turpin, fonctionnaire du Quai, petit homme tranquille à la carrière sans relief, est assigné à seconder l’enquête, sans bien savoir pourquoi. Peut-être aurait-il renâclé un peu plus devant la tâche s’il avait su dans quel panier de crabes il s’apprêtait à mettre les pieds. Car cette enquête à tiroirs conduira Turpin à franchir les frontières de l’Hexagone, jusqu’en Iran et même au-delà, sur les traces d’un amour perdu et des fantômes d’une dictature aux cendres pas aussi froides qu’on aimerait le croire.
Mon avis :
Écrit par un diplomate ce livre décrit bien les méandres de la diplomatie, l’intrigue est bien menée mais j’ai eu beaucoup de mal à le finir, l’auteur n’y est pour rien mais les difficultés actuelles (du moins je l’espère) de ma maman à lire me perturbent beaucoup et m’enlève le gout de la lecture.
12) Choucroute maudite de Rita Falk
Présentation de l’éditeur :
Bienvenue à Niederkaltenkirchen, en Bavière ! Le commissaire Franz Eberhofer, viré de Munich pour raisons disciplinaires, se la coule douce dans sa bourgade natale, et ses patrouilles finissent invariablement devant une bière chez Wolfi ou en promenade avec son chien Louis II. Jusqu’à ce que les membres de la famille Neuhofer se mettent à mourir les uns après les autres : la mère retrouvée pendue dans les bois, le père, électrocuté et le fils aîné, aplati façon crêpe sous un conteneur. L’enquête s’annonce mal, alors mieux vaut prendre des forces à base de charcuterie locale.
Mon avis :
Un livre rapidement lu, de la nourriture allemande bien roborative, de l’humour, un petit moment de légèreté.
13) Les disparus de la lagune de Donna Léon
Présentation de l’éditeur :
Le commissaire Brunetti, surmené par des dossiers compliqués, s’offre une retraite solitaire dans une superbe villa de l’île de Sant’Erasmo, loin de sa femme Paola et de son patron. Il a bien l’intention d’y passer ses journées à ramer sur la lagune vénitienne et à déguster des plats locaux. Mais soudain, le paradis vire au cauchemar quand le gardien de la villa, Davide Casati, disparaît lors d’un violent orage. Personne, pas même la femme qu’il rencontrait le soir en secret, ne sait où il se trouve. Brunetti prend aussitôt l’affaire en main, ignorant que son enquête va le mener à rouvrir d’anciennes blessures et à révéler des secrets scandaleux dissimulés depuis des années dans les brumes de la lagune.
Mon avis :
Donna Leon dans chacun de ses livres nous décrit des faits de société toujours avec justesse, La il s’agit de la pollution et de la mort des abeilles, ce livre rempli d’amitié et de désespoir est un de ses meilleurs romans même si il laisse un gout de cendres.
Lu dans le cadre du challenge Polar et thriller
Challenge Polar et Thriller (3)
8) Le beau mystère de Louise Penny
Présentation de l’éditeur :
Caché au creux d’une forêt sauvage du Québec, le monastère Saint-Gilbert-entre-les-Loups n’admet aucun étranger. Vingt-quatre moines y vivent cloîtrés. Ils cultivent des légumes, élèvent des poules, fabriquent du chocolat et prient… Ironiquement, la communauté qui a fait voeu de silence est devenue mondialement célèbre pour ses chants grégoriens, dont l’effet est si puissant qu’on le nomme “le beau mystère”. L’harmonie est rompue par l’assassinat du chef de chœur et l’intrusion de l’inspecteur Gamache et de son adjoint Jean-Guy Beauvoir. Les enquêteurs cherchent l’accroc dans ces vies consacrées à l’amour de Dieu, mais cette retraite forcée les place aussi face à leurs propres failles. Pour trouver le coupable, Gamache devra d’abord contempler le divin, l’humain, et la distance qui les sépare.
Mon avis :
Un opus surprenant dans les enquêtes de l’inspecteur-chef Gamache, un huis-clos dans un monastère blotti dans une forêt, un vague air d’Au nom de la rose en font un livre très attachant.Mais la fin nous ramenant au fil conducteur de tous les volumes de cette série m’ont poussé à vite enchainer avec le suivant.
9) La faille en toute chose de Louise Penny
Présentation de l’éditeur :
Noël approche : la campagne revêt son blanc manteau et s’égaye de joyeuses lumières. Toutefois, pour l’inspecteur-chef Armand Gamache, le temps des retrouvailles au coin du feu est troublé par des ombres menaçantes. Ses meilleurs agents ont quitté la section des homicides, son fidèle lieutenant Jean-Guy Beauvoir ne lui parle plus depuis des mois et des forces hostiles semblent liguées contre lui. Quand Myrna Landers, la libraire de Three Pines, lui demande de l’aider à retrouver l’amie qui devait la rejoindre pour les fêtes, il saisit l’occasion d’aller se réfugier dans les Cantons-de-l’Est avec ceux qui lui sont restés loyaux. Intrigué par le refus de Myrna de révéler l’identité de la disparue, Gamache découvre qu’il s’agit de la dernière des quintuplées Ouellet. Au terme de son enquête, il trouvera certainement un assassin, mais pourra-t-il enfin trouver la paix ?
Mon avis :
Très mitigée j’ai à la fois aimé et détesté ce livre quoique détesté serait un mot trop fort, détesté l’ambiance lourde , le fameux fil conducteur du complot qui trouve enfin sa conclusion, la déchéance de Beauvoir, j’ai aimé les liens indéfectibles de l’amitié, la détermination de Gamache, la description d’une enfance gâchée, et la fin porteuse de belles promesses pour l’avenir, avenir que nous devrons surement imaginer car il semble que la série s’arrêtera là.
10) Hôtel du grand cerf de Franz Bartelt
Présentation de l’éditeur
À Reugny, petit village au cœur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l’Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l’équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle. Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désœuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c’est bien logiquement à l’Hôtel du Grand Cerf qu’il pose ses valises. Mais à Reugny, la Faucheuse a repris du service, et dans le registre grandiose : le douanier du coin, haï de tous, est retrouvé somptueusement décapité. Puis tout s’enchaîne très vite : une jeune fille disparaît ; un autre homme est assassiné. N’en jetons plus : l’inspecteur Vertigo Kulbertus, qui s’est fait de l’obésité une spécialité, est dépêché sur place pour remettre de l’ordre dans ce chaos.
» Le noir, pour peindre les mœurs, c’est une bonne couleur « , dit l’auteur. Écrite dans un style impeccable, cette enquête faussement classique verra tout un village passé au crible de la plume si particulière de Franz Bartelt, toujours entre burlesque et mélancolie. Dans Hôtel du Grand Cerf, on rit énormément, mais tout est élégant, et rien n’est banal.
Mon avis :
Particulier le flic c’est peu dire, buveur de bière par litre, grand amateur de frites, un tantinet rigide avec ses mêmes menus chaque jour à ses 4 repas et sa bière sans mousse mais attachant avec ses défauts, un deuxième enquêteur sous les traits d’un journaliste, quelques morts et beaucoup d’humour noir, un livre bien écrit dont l’intrigue tient bien la route. Je recommande.
Challenge Polar et Thriller de Sharon
Challenge polar et thriller (2)
5) La grande révolte de Paul Doherty
Présentation de l’auteur :
Juin 1381. L’heure de la Grande Révolte a sonné. L’armée rebelle marche sur Londres, déterminée à renverser aussi bien l’Église que l’État. Le régent, Jean de Gand, a pris la route du Nord, laissant son jeune neveu, le roi Richard II, sans défense.
Pendant ce temps, frère Athelstan est appelé au monastère de Blackfriars : le prêtre Alberic a été retrouvé poignardé dans sa chambre, verrouillée de l’intérieur. Alors qu’Athelstan voudrait retourner à son église de St Erconwald pour offrir à ses paroissiens une protection contre le soulèvement paysan, il se retrouve à enquêter sur un régicide vieux de plus de cinquante ans. En quoi la mort de l’arrière-grand-père du roi, Édouard II, est-elle liée au meurtre d’Alberic ? Quand d’autres prêtres sont à leur tour exécutés, Athelstan comprend à ses dépens que, parfois, des secrets enterrés peuvent faire germer de nouveaux crimes.
Mon avis : On retrouve tous les personnages de cette série qui se passe en Angleterre vers 1300, la révolte permet à l’auteur de décrire toutes les horreurs que peut faire une foule en colère ou des soudards ou….Un livre que j’ai trouvé à cause de cela pénible à lire mais heureusement l’intrigue est passionnante .
6) De sinistre mémoire de Jacques Saussey
Présentation de l’éditeur :
Deux jeunes trouvent la mort à Paris, victimes d’un tueur qui leur injecte de l’héroïne pure. Deux SDF subissent également un sort funeste dans les sous-sols de la gare de Lyon. La copie d’une lettre codée ancienne va parvenir à la police, et la mettre sur la trace d’une vieille histoire qui trouve sa source en Bretagne, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le capitaine Daniel Magne et la jeune APJ Lisa Heslin vont tâcher de remonter dans le temps pour démêler l’affaire… mais celui qu’ils traquent est-il le vrai coupable, ou également une victime ?
Mon avis :Un roman assez noir de vengeance d’un crime de guerre , j’ai trouvé la description des traques du vengeur et de la police très prenante. Un bon polar et un auteur que je relirais.
7) Une illusion d’optique de Louise Penny
Présentation de l’éditeur :
Depuis qu’elle est enfant, Clara Morrow n’a jamais eu qu’un seul rêve : voir un jour ses tableaux exposés au Musée d’art contemporain de Montréal. Mais elle a bientôt soixante ans, et après des années d’échecs, elle n’y croit plus vraiment. Quand la consécration tant attendue finit par arriver, la joie est de courte durée : le lendemain du vernissage et de la soirée donnée chez les Morrow, une femme est retrouvée, la nuque brisée, dans leur jardin. La victime est une ancienne critique, jadis célèbre pour ses papiers assassins. Alors que les acteurs du monde de l’art étaient réunis à Three Pines, bizarrement, personne ne semble la connaître… Si Clara figure en bonne place sur la liste des suspects, ils sont nombreux, présents la nuit du meurtre, à avoir pu vouloir régler de vieux comptes. Dépêchés sur place, l’inspecteur-chef Gamache et son adjoint Beauvoir mènent l’enquête. Tandis que le tableau du crime prend forme, les deux agents découvrent que dans le monde de l’art chaque sourire dissimule une perfidie, que les mots peuvent tuer. Et que dans cette affaire, comme dans les portraits peints par Clara, les apparences sont parfois trompeuses.
Mon avis : J’ai retrouvé avec plaisir le village de Three pines, ses habitants, son bistrot, ses maisons et un nouveau crime. Peut-on oublier la méchanceté des gens, tel est le thème avec l’alcoolisme de ce roman, un très bon cru enrichi de deux doigts d’histoire d’amour, de quoi passer un bon moment.
Challenge polar et thriller par Sharon
Challenge polar et Thriller (1)
1) Le diable sur les épaules de Christian Carayon
Présentation de l’éditeur
Au cours de l’année 1924, un village isolé des montagnes tarnaises et menacé d’extinction est le théâtre de plusieurs assassinats atroces. Déjà les langues se délient et certaines superstitions ressortent… Malgré tout, la jeune institutrice Camille refuse de céder à ces croyances d’un autre âge et appelle à la rescousse son ami d’enfance. Cet ancien criminologue, connu pour ses enquêtes autour du paranormal et qui ne voit dans ces morts suspectes que des crimes perpétrés par la main de l’homme, va mener l’enquête à sa façon… mais l’assassin l’a positionné sur son échiquier diabolique. Tout n’est désormais que tactique et manipulation.
Mon avis : En 1924 les cicatrices de la première guerre mondiale ne sont pas completement fermées, les corps et les ames sont encore meurtries, pour ceux qui sont revenus plus rien ne sera pareil, c’est le cas pour Maxime le criminologue qui enquete sur ces meurtres, il retrouve Camille qui l’a éconduit juste après la guerre. Une époque, des gens frustres bien décrits, un bon livre qui se lit bien même si sa fin n’est guère morale…….
2) Un innocent à l’Old Bailey d’Anne Perry
Présentation de l’éditeur
Mais bientôt, le jury déclare l’accusé coupable. L’écrivain continue de clamer son innocence, arguant être la victime d’un coup monté. On chercherait à empêcher la parution d’un de ses textes sulfureux impliquant l’inspecteur Victor Narraway. Si l’homme est un personnage public, il est aussi l’ami et le mentor de Sir Thomas Pitt lui-même. Avec les réputations de ses proches en jeu, Daniel a vingt et un jours pour découvrir la vérité et éviter la pendaison d’un innocent.
3) Les arbres en hiver de Patrick Eris
Présentation de l’éditeur :
Dans les montagnes du Jura, par un long hiver enneigé, on tue des familles de façon particulièrement violente. Un tueur en série d’un genre nouveau. En temps normal, une telle affaire mobiliserait les foules et la police. Sauf que dans une société en pleine dégénérescence ou seul compte un jeu de téléréalité qui obsède la nation, personne ne s’inquiète de ce qui se passe au fin fonds de la plouquie.
Seul un adjudant de gendarmerie et ses subordonnés décident de lutter contre l’indifférence générale. Même s’ils sont complètement dépassés par la situation, ils vont s’acharner à découvrir la vérité et sauver des vies. Et notre adjudant de gendarmerie a pour lui un avantage : il parle à la forêt, et la forêt lui parle.
Mon avis : Un livre que j’ai offert à ma maman à cause de son sous-titre « meurtres en série dans le Jura » ( elle est franc-comtoise), j’ai bien aimé mais je me demande si le manque de moyens dans la gendarmerie française est aussi fort que décrit, si c’est le cas c’est lamentable.
4) Nid de vipéres d’Andrea Camilleri
Présentation de l’éditeur :
Malgré sa longue expérience en terre sicilienne, le commissaire Montalbano doit reconnaître que jamais il n’a été confronté à pareille affaire : un homme tué deux fois. Barletta, affairiste détesté, usurier qui a ruiné bien des malheureux, don juan compulsif qui n’hésite pas à recourir au chantage pour parvenir à ses fins libidineuses, a d’abord été empoisonné par une femme qui a passé la nuit avec lui, puis a reçu une balle dans la tête par quelqu’un qui le croyait encore vivant. En plongeant dans le passé fangeux de Barletta, le commissaire va se trouver face à ses deux enfants, Arturo, que l’usurier voulait déshériter, et la très belle Giovanna. Aidé non seulement par la fine équipe du commissariat de Vigàta, mais aussi par un mystérieux vagabond qui siffle comme un rossignol, Montalbano découvrira que l’amour et la vilenie peuvent avoir le même visage.
Mon avis : Toujours un plaisir de retrouver Montalbano, la tournure des phrases peut surprendre avec l’utilisation d’un « patois » mais je m’y suis habituée et je trouve que cela donne du caractère au récit.