L’épouvantail

Un nouveau Michael Connelly, chouette!


J’ai retrouvé avec plaisir Jack Mac Evoy reporter au LA Times et Rachel Walling du FBI, Jack est viré de son journal, compression de personnel oblige, il veut faire un grand article avant de partir et décide d’enquêter sur un meurtre commis par un petit dealer, il tombe sur un tueur en série. Outre l’enquête ce livre décrit avant tout la chute de la presse écrite concurrencée par le net, la facilité avec laquelle les hackers mal intentionnés peuvent pénétrer dans notre vie.


Connelly en plus de l’intrigue nous permet à chaque fois d’entrer dans des univers différents avec un sens du détail très précis, on ne retrouve pas dans chacun de ces volumes les mêmes personnages ils vont et viennent et c’est très plaisant de les retrouver quelques tomes plus loin un peu comme des amis perdus de vue et retrouvés.


J’ai aimé ce nouvel opus comme les précédents.

L’attrape-coeurs

Bonjour


Conseillé par mon fils Vincent (lui même à la mort de Salinger s’étonnant de ne rien avoir lu de lui) j’ai entrepris de combler la même lacune : lire l’attrape-coeurs de Salinger!

 

Un ado qui fugue rien de plus banal, mais quand c’est lui qui raconte avec ses propres mots son errance, sa difficulté à vivre et à aimer cela devient du grand art. Je l’ai vite lu et une fois refermé j’ai compris l’engouement pour ce livre. Cet ado des années 50 pourrait être des années 80 ou même de maintenant, rien ne change vraiment dans ce moment pas toujours facile de la vie, à mettre dans les mains de vos adolescents qui se cherchent mais aussi des parents qui ont oublié combien cette période de la vie est quelquefois difficile.

 


101 0130

 


 


Les deniers du Gevaudan (et sa suite)

Une nouvelle série chez 10/18 Grands détectives qui commence par Les deniers du Gevaudan, Laetitia Bourgeois nous y présente Barthelemy sergent de justice d’un village cévenol, l’histoire commence en octobre 1363. Deux autres tomes sont déjà parus Le parchemin disparu de Maître Richard et Un seigneur en otage je me suis régalée avec chaque volume, des personnages attachants, de petites gens qui luttent pour vivre écrasés par les taxes des seigneurs, des descriptions minutieuses mais jamais ennuyeuses du moyen age en bref précipitez-vous.

Merveille

41QvK8KMx9L. SL500 AA300



Un livre soigneusement mis de coté, Noëlle Chatelet y racontant sa découverte de la grand-parentalité. Un pur bonheur ce livre, j’aime énormément les écrits de Noëlle Chatelet mais là en phase complète avec elle je me suis régalée. Je vous renvoie vers le blog de Saraswati qui a fait un très bel article sur ce livre.

 

P.S. Il est aussi detiné aux parents, pour entrevoir ce que la génération au-dessus peut ressentir et pour eventuellement partager avec elle…

Le meurtre du lac

51VKZJ2S8ZL. SS500Avec Aurélie nous avons participé à un swap « Mémoires d’enfance », l’envoi devait contenir un livre dont le héros est un enfant. Après de part et d’autre d’intenses cogitations nous nous sommes (sans nous donner le mot bien sur) envoyé le même livre 🙂
Après en avoir bien souri nous avons décidé de faire une chronique sur nos blogs le même jour!

Martha Grimes auteur américaine est surtout connue pour mettre en scène dans ses nombreux ouvrages le commissaire Richard Jury et son complice et ami Melrose Plant.

Le meurtre du lac lui permet d’introduire une héroïne plus atypique, Emma Graham est une fillette de 12 ans, elle vit dans un vieil hôtel tenu par sa mère dans un environnement essentiellement féminin.
Le Shérif du comté est comme elle le dit « son rayon de soleil ».
Elle est très intriguée par la mort d’une enfant de son age 40 ans plus tôt, Mary-Evelyn Devereau retrouvée noyée dans le lac proche. Meurtre ou accident, personne ne sait, elle fouine bien décidée à trouver ce qui s’est passé.
Un corps est à nouveau trouvé dans la région et les enquêtes vont se mêler. Martha Grimes nous décrit très bien cette Amérique dite profonde avec ses secrets, ses jalousies.
C’est un livre prenant, une enquête qui ouvre la porte à une autre pour l’opus suivant « Le crime de Ben Quenn ». Une vision intéressant que celle de cette enfant qui doit apprendre  à taire elle aussi certains secrets,  et surtout à grandir même si cela n’est jamais facile.

J’ai aimé et je vous invite à aller voir Aurélie pour avoir son avis et un article plus fouillé comme elle sait si bien le faire.
   

Livres en vrac (3)

Je finis par les policiers.

Les ailes du sphinx d’Andréa Camilleri :

Comme toujours le plaisir est au rendez-vous avec Montalbano son commissaire, langue sicilienne remarquablement rendue par le traducteur, états d’âme du commissaire, appétissants repas et  surtout toujours une enquête au plus près des faits de société.


Les 3 rois de Cologne de Kate Sedley :

La aussi un héros dont je lis chaque aventure, colporteur dans l’Angleterre du XVème siècle Roger arpente son pays, la balle au dos et guidé par Dieu (!) ou sa curiosité démêle les enquêtes pour mon plus grand plaisir.

La chambre mortuaire de Jean-Luc Bizien :

Première publication chez mon éditeur favori 10/18 Grands Détectives pour cet écrivain. Un aliéniste, une jeune anglaise, un hôtel particulier à l’allure étrange. J’ai eu un peu de mal au début mais j’ai été conquise, je lirai très vite la suite.

Le sang des ombres de Viviane Moore

5ème opus des aventures de Tancrede et Hugues de Tarse, ce dernier plutôt absent dans ce volume. Un livre que j’ai eu hâte de finir tellement je l’ai trouvé oppressant, par la cruauté du sujet, par la noirceur des âmes, bref vite lu en espérant que le prochain comme les précédents me sera plus agréable à lire.


Presque mort d’Ake Edwardson

J’avais commencé le livre juste avant mon accident, Le commissaire Winter dans ce volume souffre de violents maux de tête, vous comprendrez qu’il m’était un peu difficile de le lire, trop en phase avec ce que je vivais.
Même si les maux sont toujours là mais sans commune mesure avec le début, j’ai pu reprendre ma lecture.
J’aime beaucoup d’habitude cet auteur mais j’ai eu beaucoup de mal cette fois ci, l’auteur fait s’exprimer des personnages mais on ne sait pas qui ils sont!  Enfin au bout d’un moment je suis entré dans l’histoire et je n’ai pas regretté mon obstination, un très bon polar nordique.

Je vais reprendre un rythme plus doux de lecture.


 

Livres en vrac (2)

La suite de ma saga livresque en romans


Des vents contraires d’Olivier Adam :

Paul déménage avec ses deux jeunes enfants pour essayer de continuer à vivre après le départ inexpliqué un an avant de Sarah  leur compagne et mère. Ils luttent accrochés les uns aux autres, ils ne savent pas le pourquoi de ce départ, ils luttent contre leurs peurs, leur chagrin.
C’est un livre trés beau, la fin en est terrible car le plus dur est à venir….


Les filles de Hallows Farm   d’Angela Huth :

Celui-la je ne sais pas pourquoi je l’ai acheté, peut-être trouvé sur un blog?
Pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre pour remplacer les hommes partis au front, des jeunes filles volontaires étaient envoyés dans les fermes. 3 d’entre elles arrivent dans le ferme des Lawrence...
Impossible de le lâcher, la lecture est facile, le charme constant, on veut savoir, on veut avancer avec chaque personnage, le dur travail de la ferme est décrit avec précision, je ne me suis jamais ennuyée. Un vrai coup de coeur et si l’une d’entre vous connaît bien l’auteur, lequel de ces livres lire après pour garder cette magie?

38691210.jpg

Livres en vrac

Ce repos forcé m’a permis de bien avancer dans mes lectures.  Je ne sais pas faire de grands articles léchés comme certaines, ce seront juste quelques notes d’impression de lecture pour vous donner peut-être l’envie de lire…

D’abord quelques romans :

Firmin de Sam Savage : juste pour l’anecdote celui-là je l’ai commencé encore très sonnée alors j’ai eu un peu de mal (ne souriez pas il est tout petit ce livre) je n’ai pas trop accroché à l’histoire de Firmin rat de bibliothèque livre vanté sur tant de blog comme amusant, comme Sophie la déprime permanente de Firmin m’a un peu plombé…

L’échappée belle d’Anna Gavalda : encore un tout petit livre, une bouffée d’enfance que cette échappée d’une fratrie devenue adulte, une jolie nouvelle plus qu’un livre.

Shaman de Noah Gordon : J’avais beaucoup aimé du même auteur « Le médecin d’Ispahan », maman m’a prêté il y a de nombreuses années Shaman, vu l’épaisseur (627 pages) je le mettais toujours de coté, trop lourd pour les transports, mais je le gardais précieusement.
Le médecin d’Ispahan que je vous recommande vivement racontait l’histoire de Rob J. Cole qui voulant devenir médecin au XIeme siècle va de son Angleterre natale jusqu’à Ispahan pour se former auprès des meilleurs de l’époque.
Dans Shaman on découvre un de ses descendants Rob J.Cole qui exerce la médecine en Illinois, il devient proche des indiens Sauks, c’est l’une d’entre eux qui donnera son surnom au fils de Rob Shaman qui deviendra lui aussi médecin malgré sa surdité.

Noah Gordon nous montre à travers ses personnages,l’avancée de la médecine, la découverte d’autres façons de la pratiquer mais sans jamais occulter le contexte historique, dans « Ispahan » l’inquisition et dans Shaman la guerre de sécession et partout la tolérance er l’intolérance. L’écriture est fluide et je ne l’ai pas lâché, une saga passionnante, des héros attachants.

jaimelire.gif
  

Le verdict du plomb

Je ne sais pas s’il est nécessaire de présenter l’auteur de ce livre : Michael Connelly auteur à succès de romans policiers.
Au fil de ses romans ses personnages vont et viennent, ici on retrouve Michael Haller avocat blessé par balles à la fin de La défense Lincoln et très vite vient le rejoindre Hieronymus Bosch flic et héros récurrent de M.C..
Par le biais d’une enquête l’auteur nous montre les rouages de la justice américaine et plus précisément le travail d’un avocat de la défense. En plus d’une enquête à rebondissements M.C. nous ouvre les portes d’un prétoire, ses personnages avec leurs failles sont toujours attachants, l’intrigue toujours de qualité, en bref un grand cru de Michael Connelly.

Défi litteraire (6)

Bonjour

J’ai lu mon dernier livre dans le cadre du défi littéraire, le club des policiers yiddish de Michael Chabon mon choix pour le continent américain.

J’ai du m’accrocher pour ne pas lâcher mon livre pendant les premières pages (les 100 premières en fait) l’auteur utilise un vocabulaire fait de yiddish et de mots en argots dérivé du yiddish et il est vite pénible de devoir se référer au glossaire sans arrêt. Une fois habituée j’ai été prise par l’histoire, le peuple juif bouté de Palestine après la seconde guerre mondiale a été accueilli pour un temps en Alaska, la rétrocession arrive à sa fin, un messie potentiel a été découvert mort et deux policiers yiddish enquêtent sur ce décès. Chassé croisé de rabbins porte flingues, de joueurs d’échecs, espoirs en tout genre pour retrouver une terre après cette rétrocession, ce livre me plaisait bien avant ses dernières pages et sa fin fumeuse à mon avis, je ne peux vous la dévoiler mais franchement je l’ai trouvé nulle.


Même si je n’y ai pas fait des découvertes exceptionnelles j’ai bien aimé faire ce défi que j’ai fini pour la lecture juste à temps.

Merci Catherine.