Ma maman

Pour ces derniers mois, le vie lui avait fait la pire des saloperies, lui voler sa vue elle qui aimait tant lire, elle avait fermé la pièce qui contenait ses chers livres et avait essayé d’être courageuse. Moi j’avais refermé mes livres tant peinée de pouvoir lire et pas elle.

Avec son élégance habituelle elle m’a dit je m’en vais et puis elle s’est éteinte.

Je vais doucement ouvrir les derniers livres qu’elle avait lu et tenir ma promesse de me remettre à lire. Je vais remettre un pied devant l’autre pour avancer, je vais regarder mes petits-enfants grandir et rester digne comme elle me l’a appris mais le cœur et les yeux  rempli de larmes.

Moi après mois fevrier

Commencer le mois en fêtant en tête à tête nos 44 ans de mariage à Nantes /  Acheter enfin cet hôtel à insectes qui me faisait tellement envie, fabriqué en France par un CAT / Découvrir un Mondial Tissu à Nantes et y faire quelques emplettes / Ne pas aimer changer une fermeture éclair de blouson adulte / Ne pas avoir envie de faire un ouvrage mais s’y astreindre quand même / Utiliser de gros restes de laine/ Tricoter un bonnet qui s’avère trop petit, défaire et recommencer /  S’obliger à coudre pour s’évader un peu / Commencer un tee shirt en taille 18 mois / Aller chercher nos petits-enfants / Rouspéter en cassant une aiguille dans la portière de voiture et bouquiner le reste du voyage / Faire un atelier de collage de papiers avec Antonin et Madeline / Détester la visite de la grippe qui s’en prend d’abord à Philippe / Faire une balade en bord de mer par un temps complètement hors saison / Devoir accepter la deuxième visiteuse de Philippe la bronchite / Rappeler à mon aîné que j’ai aussi le permis et que je pourrais aller le chercher à la gare avec femme et enfant / Partager un repas au restaurant avec toute la famille pour les 90 ans de ma maman / Finir de tricoter des guêtres qui vraisemblablement ne serviront pas avant l’année prochaine /  Souffrir de l’avant-bras gonflé séquelle d’un lointain accident et delaisser les aiguilles / Lire, lire, lire /Être à mon tour contrainte d’accueillir la grippe puis une sinusite / Se désoler des moments d’absence de plus en plus fréquents chez ma maman dû selon le médecin à un traitement très lourd pour une personne de son age / Se remplir le cœur des pointes de jaune parsemées dans le jardin par l’éclosion des jonquilles / Finir enfin de tricoter mes chaussettes vertes / Regarder Philippe bobiner les écheveaux de mon prochain ouvrage / Mettre  avec ravissement sur mes aiguilles un fil trés doux .

Ouvrage 14 # Tricot

Projets finis

 

Thistle de Julie Partie

Taille : 2 ans

Laine utilisée : DMC Wooly un peu plus de 3 écheveaux coloris vert sapin

Un pull dont je ne suis pas complètement satisfaite, les bordures de bandes de boutonnage ne sont pas nickel, un peu trop lâches, j’y ai remedié en passant un fil mais ce n’est pas satisfaisant, je vais regarder les méthodes pour avoir de belles bordures. J’ai essayé d’égayer un peu ce coloris sombre avec des boutons en bois, cela semble plaire aux parents.

 

La ronde des lutins de Dominique Krucker

Taille : femme (10 lutins)

Laines utilisées :

Big sock de Madelaine et Filibert coloris Lille (turquoise)

Single mérinos fingering de la Fée fil coloris Sardine frétillante (gris)

(Les quantités exactes sont dans mon Ravelry)

 

J’avais craqué sur le blog de Gaëlle pour un très joli patron de chaussettes qu’elle avait fait pour l’Écheveau solidaire et finalement j’ai acheté l’e B0ok entier qui comprend 5 patrons chaussettes et bonnets, je vous invite à aller sur le site de l’Écheveau solidaire pour voir leur projet.

Comme de nombreuses tricoteuses j’ai des restes, les deux laines ont été utilisés pour des chales le gris pour mon précieux et le turquoise pour le Uzo, quoi de mieux que de faire un bonnet assorti!

Les fils sont tricotés en double, j’ai fait pour une fois l’échantillon qui correspondait mais une fois tricoté le bonnet était trop petit, j’ai donc augmenté les tailles d’aiguilles et recommencé en 4 et 4,5 et là c’est parfait.

 

Salander de Nadia Crétin-Léchenne

Besoin de guêtres pour les jours froids et une furieuse envie de continuer à diminuer mes restes, tricoté en 4.5 et 5 avec une laine plus grosse que préconisée, Laine Kinna de Cheval blanc.

Et le joli point en détail

Projets en cours

Suite à un lointain accident un bras droit qui gonfle à partir du poignet m’oblige à freiner mes activités créatives. Je vais en profiter pour continuer à réfléchir à toutes mes beaux restes d’alpaga et à préparer ma visite à l’Aiguille en fête….

Challenge polar et thriller (7)

21) Territoires d’Olivier Norek

Presentation de l’éditeur :

Les exécutions sommaires de trois jeunes caïds de Malceny, « plaque tournante de la came pour l’Île-de-France », mettent la SDPJ sur les dents. Mais le capitaine Coste n’a pas peur de mettre le feu aux poudres…

À Malceny, dans le 93, on est habitués aux règlements de comptes. Mais un nouveau prédateur est arrivé en ville et, en quelques jours, les trois plus gros caïds du territoire sont exécutés. Le capitaine Coste et son équipe vont devoir agir vite, car leur nouvel ennemi s’implante comme un virus dans cette ville laissée à l’abandon, qui n’attend qu’un gramme de poudre pour exploser. Une ville où chacun a dû s’adapter pour survivre : des milices occultes surentraînées, des petits retraités dont on devrait se méfier, d’inquiétants criminels de 12 ans, des politiciens aveugles mais consentants, des braqueurs audacieux, des émeutiers que l’État contrôle à distance de drone. Et pendant ce temps, doucement, brûle la ville.
La dernière affaire du capitaine Coste ? Elle se passe en enfer…

Mon avis :

Un livre que j’ai lu d’une traite, prenant aux tripes par sa description de la violence et me questionnant sur la véracité des faits, fiction ou réalité, l’auteur étant policier dans ces banlieues je penche pour le vrai romancé, assez effarant de voir les compromissions des élus pour tenir leur banlieue, budgets détournés, emplois fictifs tout y passe et heureusement certains « flics » ne sont pas assez désabusés pour négliger l’humain. Derrière un récit sombre il y a une lueur d’humanité, rassurant finalement, bonne lecture même si elle fut rude.

22) La fille au revolver d’Amy Stewart

Présentation de l’éditeur :

Constance Kopp ne correspond à aucun moule. Elle surpasse en taille la plupart des hommes, ne trouve aucun intérêt dans le mariage ou les affaires domestiques, et a été isolée du monde depuis qu’un secret de famille l’a reléguée, elle et ses deux sœurs, dans la clandestinité. Un jour, le propriétaire d’une fabrique de soie, belliqueux et puissant, renverse leur carrosse au volant de son automobile… Et ce qui n’aurait dû être qu’un banal litige se transforme en une bataille rangée avec une bande de voyous habitués au chantage et à l’intimidation. Mais elle pourra compter sur l’aide d’un shérif progressiste qui, dans l’Amérique puritaine de ce début de siècle, n’hésitera pas à lui confier un revolver et une étoile.

Mon avis : Ce livre était dans ma pile à lire depuis fort longtemps mais j’ai décidé depuis quelques temps de me mettre à jour. Ce livre se passe dans le New Jersey en 1914, c’est l’histoire romancée de l’une des  premières femmes shérifs adjoints, assez drôle il se lit très vite.

23) L’évadé de Wan Chai de Ian Hamilton

Présentation de l’éditeur :

Ava Lee est experte en fraudes financières et vit à Toronto. Associée à une agence de recouvrement de dettes tenue par un oncle à Hong Kong, elle est chargée de traquer des escrocs de haut vol pour le compte de clients honteusement plumés. Lancée sur les talons d’un extorqueur de fonds, sa piste la mène de Bangkok aux îles Vierges britanniques, en passant par le Guyana, où elle devra se mesurer à un vieux capitaine de la dictature sud-américaine…

Mon avis : Il dormait au fond de l’étagère mais pourquoi l’ai je délaissé si longtemps ce livre. Ava Lee l’héroïne est experte en fraudes financières qui traque les escrocs de haut vol, enquêteuse atypique, elle évolue dans un milieu de cols blancs plumés par des voyous , c’est enlevé et j’ai aimé ce personnage experte en arts martiaux et en finances, je vais vite commander la suite et ne pas attendre pour la lire.

Challenge polar et thriller

Challenge polar et thriller (6)

18) Bretzel Blues de Rita Falk

Présentation de l’éditeur :

En ce moment, ça marche impeccable pour le commissaire Franz Eberhofer : ses amours roulent, la porcherie qu’il rénove est pratiquement habitable, il tient la forme grâce aux bières régulières et aux promenades quotidiennes avec Louis II – son chien, son coach fitness, son fidèle compagnon. Mais voilà que l’ambiance tourne à l’aigre dans le village de Niederkaltenkirchen : quelqu’un a tagué en rouge sur la maison du directeur du collège M. Höpfl « Crève, sale porc ! ». Le directeur disparaît plusieurs jours, pour revenir une nuit sous une forme plutôt macabre. D’accord, il n’aurait jamais gagné un concours de popularité, mais est-ce une raison pour finir ainsi ? Franz est furieux. Comme si cet homicide stressant ne suffisait pas, on l’oblige à pouponner l’affreux bébé de son frère Léopold, libraire et lèche-bottes de première classe. Heureusement qu’il a sa Mémé déjantée et sa robuste cuisine pour se refaire une santé…

Mon avis : Offert par mon aîné pour mon anniversaire Bretzel Blues est la suite de Choucroute maudite, un livre distrayant , de la nourriture roborative, un bébé surnommé Sushi, vite lu avec le sourire aux lèvres.

19) Le braconnier du lac perdu de Peter May

Présentation de l’editeur :

Depuis qu’il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natale des Hébrides, à l’ouest de l’Ecosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de pêche, il se trouve confronté à Whistler, son ami de jeunesse qui vit désormais comme un vagabond, privé de la garde de sa fille unique. Alors qu’ils viennent de traverser ensemble une nuit d’orage, ils découvrent l’épave d’un avion abritée depuis dix-sept ans par un lac. L’appareil, qu’on avait cru abîmé en mer, recèle le corps d’un homme assassiné. Opus final de la « Trilogie de Lewis », Le Braconnier du lac perdu en est aussi le plus apocalyptique. Tandis que resurgissent les démons enfouis et que les insulaires affrontent une nature dévastatrice, l’heure des comptes a sonné et les damnés viennent réclamer leur lot de victimes.

Mon avis : Dernier tome de la trilogie écossaise , l’auteur y évoque le destin de l’Iolaire ferry chargé de ramener sur leurs îles les écossais engagés dans la première guerre mondiale, peut-être suite à une mauvaise direction prise par le capitaine  75 passagers sur 280 périrent à quelques mètres de la côte, alourdis par leur uniforme et leurs lourdes bottes ou tout simplement ne sachant pas nager. Le livre est à la hauteur des 2 précédents, sombre, tourmenté mais passionnant.

20) Pèlerinage mortel de Paul Doherty

Présentation de l’éditeur :

Qui est Azrael, ce mystérieux assassin, aussi appelé « l’ange noir », qui menace Athelstan ?

La Grande Révolte a été écrasée et la paix du Roi impitoyablement appliquée. Frère Athelstan se prépare à entreprendre un pèlerinage vers la tombe de St Thomas Becket, à Canterbury, en remerciement pour la protection dont a bénéficié sa congrégation pendant la violente rébellion.
Mais les préparatifs sont interrompus quand Athelstan est convoqué dans une modeste demeure de Cheapside, où a eu lieu un violent triple meurtre. L’une des victimes était le chef de la Chancellerie secrète de Jean de Gand. Serait-ce là un acte de vengeance des Hommes justes, ces rebelles qui ont survécu à la Grande Révolte ?
Au même moment, Athelstan reçoit des messages menaçants d’un assassin se faisant appeler Azrael, l’Ange de la Mort. Qui est-il et pourquoi viserait-il un frère inoffensif ? Le pèlerinage d’Athelstan pourrait-il le mener dans un piège mortel ?

Mon avis :

18eme volume des enquêtes du Frère Athelstan et du Coroner de Londres Sir John Cranston, j’ai toujours du plaisir à retrouver les personnages de cette série située au moyen age en Angleterre. Les tourments moraux de Frère Athelstan, le coté matois du coroner beaucoup plus fin qu’il n’y parait, les ouailles d’Athelstan hauts en couleurs, ribaudes, bourreau, fossier et preneur de rats, tout ce petit monde part en pèlerinage et sur le chemin le frère devra résoudre les crimes commis par Azrael, un bon bouquin mais suis-je  impartiale?

 

Challenge polar et thriller par Sharon

Moi après mois janvier

Partager un délicieux plateau de fruits de mer / Finir un gilet de poupée / Commencer un pull pour enfant avec de la laine du stock / Faire un tour à Noirmoutier sous la pluie / Partager une galette avec des voisins / Faire le tour des médecins avec ma maman et se retrouver en fin de semaine avec un dos « ruiné » / Adapter le quotidien à ma maman devenue malvoyante / Tricoter et coudre un peu / Se ressourcer en se baladant au bord de la mer / Aller à la crêperie / Faire de la couture réparatrice mise de coté depuis trop longtemps / Marcher / Se programmer des week-ends autour du tissu et de la couture / Ne plus envisager l’Italie en juin mais se projeter sur plus proche / Finir le pull enfant et connaitre la page blanche du prochain projet / Ne pas pouvoir commencer un nouveau projet couture par manque de tissu ( ayant trainé la quantité nécessaire en 6 mois et en 18 mois n’est pas franchement la même…) / Papoter par mails interposés avec une amie chère / Tricoter et crocheter pour une jolie cause  (cœur pour Ninoo) et retrouver l’envie / Commencer un joli bonnet avec des restes de laine /Finir le mois après une longue communication téléphonique avec mon amie Sylvie.

Ouvrages 13 # tricot

Projets finis

Châle Uzo de Bérangere Cailliau

Je souhaitais finir ce châle en 2018 et j’ai réussi!

Pas possible de rendre fidèlement la belle couleur (tu vas aimer Nicole) de la big sock coloris Lille de Madelaine et Filibert, je vous renvoie vers son site , un fil très agréable à tricoter. Le modèle Uzo  n’est pas compliqué mais j’ai un peu galéré, j’ai recommencé 3 fois pour obtenir des lisières qui me conviennent.

 

Vestes pour poupon

Pour continuer à habiller Marie la poupée de Madeline, j’ai tricoté grâce à ce tuto trouvé sur le net un gilet girly à souhait rose à paillettes avec la qualité Comète de Cheval blanc.

Oui son pantalon est effrangé mais c’est le poupon que j’ai à la maison  et comme il teste il a eu droit au premier pantalon coupé trop court….

Madeline a aimé alors je viens de récidiver avec la même laine mais en bleu jeans pour Arthur son poupon et j’ai rajouté un pantalon (ma petite fille prétend qu’Arthur s’habille seul et que  c’est pour cela qu’il porte des robes (cela ne l’empêchera pas d’en mettre si cela lui fait plaisir).

Laine Comète de cheval blanc (encore)

Challenge Polar et Thriller (5)

14) Marée funèbre d’Anne Perry

Présentation de l’éditeur :

Quand une demande de rançon tourne au meurtre, William Monk fait face à l’impensable : la trahison de l’un de ses propres hommes…
L’île Jacob est une zone insalubre sur les berges de la Tamise, un quartier glauque où le danger peut aussi bien venir de la fange et des marées que des criminels qui se tapissent dans l’ombre. Les kidnappeurs ont justement choisi ce dédale de taudis et de ruelles obscures pour rendre Kate Exeter à son riche mari contre une grosse somme d’argent. Harry Exeter demande alors à la police de superviser secrètement l’échange. Mais, la nuit du rendez-vous, le plan tourne mal.
Le commandant Monk et ses meilleurs hommes sont pris à partie, une échauffourée éclate, semant la mort et la désolation. Qui a bien pu les trahir ? Et quand un de ses informateurs confie à Monk que l’argent de la rançon provenait de fonds détournés impliquant Harry Exeter, l’affaire prend un nouveau tournant…

Mon avis : Retrouver Monk pour sa 24eme enquête et ne pas se lasser, Londres et son brouillard, la Tamise, un enlèvement, des meurtres, un procès et la vérité qui éclate enfin, Anne Perry est un écrivain que j’aime.

 

15) Les chiens de chasse de Jorn Lier Horst

Présentation de l’éditeur :

Dix-sept ans après son incarcération pour l’enlèvement et le meurtre de la jeune Cecilia Linde, Rudolf Haglund retrouve la liberté… Et son nouvel avocat affirme être en mesure de démontrer que Haglund a été condamné sur la base de preuves falsifiées. William Wisting, à l’époque jeune policier chargé de l’enquête, est devenu une figure exemplaire et respectée, incarnant l’intégrité et les valeurs d’une institution souvent mise à mal dans l’opinion publique. Au cœur d’un scandale médiatique et judiciaire, suspendu de ses fonctions, Wisting décide de reprendre un à un les éléments du dossier. Les policiers auraient-ils succombé au syndrome des « chiens de chasse », suivant la première piste que leur indique leur instinct, au risque d’en négliger d’autres, et s’acharnant à étayer leurs soupçons pour prouver la culpabilité supposée de leur « proie » ? Ou l’enquête aurait-elle été manipulée ? Mais par qui, et dans quel but ?

Mon avis : Un père policier et sa fille journaliste enquêtent sur deux affaires différentes mais qui vont s’avérer liées, une intrique bien menée, deux enquêteurs attachants, un excellent polar.

16) L’ile des chasseurs d’oiseaux de Peter May

Présentation de l’éditeur :

Marqué par la perte récente de son fils unique, l’’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’élucider un assassinat commis à Edimbourg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’’est pas retourné depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi que celui d’’Edimbourg vient d’y être découvert. Sur cette île tempétueuse du nord de l’’Écosse, couverte de landes, où l’’on se chauffe à la tourbe, on pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin est confronté à son enfance. La victime n’’est autre qu’’Ange, ennemi tyrannique de sa jeunesse. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui’ avec Artair. Alors que Fin poursuit son enquête, on prépare sur le port l’’expédition rituelle qui, chaque année depuis des siècles, conduit une douzaine d’’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Lors de son dernier été sur l’’île, Fin a participé à ce voyage initiatique, qui s’’est dramatiquement terminé. Que s’’est-il passé alors entre ces hommes ? Quel est le secret qui pèse sur eux et resurgit aujourd’hui’hui ? Sur fond de traditions ancestrales d’’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes : l’’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Mon avis : Un flic qui revient sur sa terre natale, une île dure aux hommes, une coutume barbare, le passé omniprésent,  un livre très dur mais prenant.

17) L’homme de Lewis de Peter May

Présentation de l’éditeur :

En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage. Impuissant et résigné, il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l’océan qui s’abat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres qui s’élèvent en un chant tribal : il pense pouvoir retrouver ici un sens à sa vie. Mais à peine Fin est-il arrivé qu’on découvre le cadavre d’’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’’amour de jeunesse de Fin, faisant de lui le suspect n°1. C’est une course contre la montre qui s’’engage alors : l’’inspecteur principal est attendu sur l’île pour mener l’enquête et il n’’épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile. Au rythme des fulgurances qui traversent l’’esprit malade de Tormod, le passé resurgit, douloureux, dramatique, et dévoile le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux homers, ces enfants orphelins ou abandonnés que l’’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides. Après L’’Île des chasseurs d’oiseaux, on retrouve ici avec bonheur la figure d’’un enquêteur indécis à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé. L’’Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente, magistralement orchestrées par Peter May.

Mon avis :

La suite de L’Île des chasseurs d’oiseaux, comment décrire des actes aussi odieux que ceux qui consistent à envoyer des enfants abandonnés ou presque servir d’esclave dans des familles tout cela orchestré par l’église? L’isolement dans lequel met la sénilité est aussi largement abordé, et toujours le passé  des personnages font de ce livre une lecture passionnante mais pas toujours agréable, à ne pas lire quand le moral est bas.

Challenge polar et thriller par Sharon

 

 

Ouvrages 12# Couture

Je dois une fière chandelle à Christelle Beneytout et à ses patrons, j’avais commencé début décembre une robe pour les fêtes, un modèle déjà cousu mais j’ai fait l’erreur de changer de type de tissu et catastrophe cela ne m’allait pas du tout, j’ai donc abandonné mon idée de robe pour les fêtes et me suis rabattu sur un gilet, un jersey réversible que j’ai choisi d’utiliser du coté rayé, gris et or.

J’ai une nouvelle fois utilisé le patron du gilet Cannelle de Christelle Beneytout, 2 devants, 1 dos, 2 manches et le col, à la surjeteuse c’est vite fini.

 

J’ai écumé les magasins pour trouver la jupe noire que je cherche depuis bientôt 2 voire 3 ans, un jour je vous expliquerai mes problèmes de dos et surtout de bassin qui m’empêche de porter les bas que je souhaiterais pantalon ou  jupe….., j’ai renoncé une fois de plus et puis 5 jours avant Noël une idée a enfin émergé de mon cerveau, pourquoi ne pas utiliser un patron de tee shirt qui me va bien et le rallonger en robe, dans mon stock j’avais un jersey rouge et or, un patron de Christelle le Badiane et voila le résultat.

 

 

Moi après mois décembre

Commencer le mois en cousant une robe pour les fêtes / Faire des emplettes à Nantes et découvrir une ville très attachante / Faire les ourlets d’une veste en jersey gris et or / Essayer la robe et constater qu’elle ne me va pas du tout, un ratage complet, tant pis / Accompagner maman chez le médecin / Se balader à Saint Gilles et parcourir un quartier inconnu sous un beau soleil / Faire les courses pour ma maman / S’occuper de ses papiers / Essayer de la motiver à marcher / Essayer d’accepter qu’en 2 mois de temps elle a perdu son autonomie/ Se lancer 5 jours avant le repas familial à coudre une autre robe / Utiliser un patron connu et aimé / Choisir un tissu acheté il y a longtemps / Préparer la maison pour l’arrivée de notre aîné et de sa famille le vendredi 21 / Se rendre compte que nous nous sommes trompés de jour et qu’ils arrivent le 20 /Jouer au Rummiskub /  Fêter Noël avec nos proches le 22 avec ma nouvelle robe / Déguster une pintade cuite avec du citron, du miel et de la vanille / Voir à travers les yeux de mes fils l’état de ma maman / En parler longuement avec le plus jeune / Essayer de faire une photo de nos 3 petits-enfants ensemble / Rire au fou rire d’Antonin l’aîné devant les grimaces de son oncle pour faire sourire le plus petit / Découvrir des présents choisis avec amour et tendresse / Se remplir des ces doux moments / Avoir une pensée pour mes amies, Murielle, Christine et Dominique qui pour la première année doivent faire sans la présence d’un de leurs parents / Accompagner nos parisiens à la gare de Nantes / S’apercevoir au retour que nous n’avons pas nos clefs et refaire une heure de route pour en récupérer un jeu / Profiter de la plage déserte de Saint Jean de Monts le 24 / Profiter de la douce chaleur de notre poêle à granulés / Préparer en douceur le passage vers la nouvelle année / Passer chez ma maman et la trouver au sol désorientée en grave hypoglycémie, appeler les pompiers / La voir se réchauffer doucement, passer le 31 à son chevet chez elle / Essayer de ne pas penser au futur mais juste à l’instant présent.