Défi litteraire (3)

Bonjour

Après l’Europe l’Asie, j’ai choisi dans le cadre du défi Le chat dans le cercueil de Mariko Koike chez Picquier poche, petit livre de 207 pages.

Yukiko, aide-ménagère chez Hariu, femme peintre célèbre, recueille chez sa patronne un chat tout crasseux. Ce chat une fois nourri et lavé va provoquer des confidences de Hariu, il lui évoque une chatte Lala connue autrefois. Lala était la chatte de Momoko dont Hariu fut autrefois quand elle était toute jeune le professeur particulier.

Sur la couverture figure la mention « roman policier traduit du japonais », ce livre est à mon avis tout sauf un roman policier, un roman sûrement ou il y a des meurtres certes mais policier sûrement pas, je l’ai lu quasiment d’une traite plus par curiosité que par passion. Ma maman avec qui je partage ce défi parle « de roman pour adolescentes du siècle dernier », je rejoins son avis. Cela ressemble à un (mauvais?) mélo. Pas franchement emballée j’espère avoir mieux choisi mes  lectures d’autres continents. Pour découvrir le Japon je vous conseille plutôt Les enquêtes du samourai Matsuyama Kaze écrit par Dale Furutani aux éditions 10/18, rendons grâce à Picquier qui publie d’excellents romans policiers asiatiques dont Nick Wilgus qui nous conte les enquêtes du père Ananda qui se passe en Thailande.
 

La grand-mère de Jade

Bonjour

Écrit par Frederique Deghelt

Mamoune a 80 ans, elle a eu un malaise alors ses filles décident de la mettre en maison de retraite, mais Jade sa petite-fille vient l’enlever et l’installe avec elle dans son appartement à Paris, elles écrivent chacune leur tour un chapitre de ce livre.

J’ai beaucoup aimé ce livre, Mamoune y raconte son passé, s’interroge sur le présent, donne à Jade de merveilleuses leçons de vie, Jade puise de la force chez cette grand-mère auquelle elle a toujours été très attachée, elle nous conte aussi les errements et interrogations des trentenaires actuels. Je ne peux vous en dire plus sous peine de déflorer ce livre qui mérite d’être lu.

Petit extrait

« Avec les yeux pleins de larmes, elle lui avait dit en lui collant le nourrisson à peine né dans les bras : la mort,  c’est la vie aussi. La guerre t’a pris ton frère qui était mon seul fils. La vie est une salope qu’il faut chérir de toutes tes forces. Vis ma fille, prends le bonheur dans chaque instant et pleure les morts sans les rejoindre si ce n’est pas encore ton heure, c’est la moindre des dignités. »

Le blues du tueur à gages

Bonjour

Ce livre écrit par Lawrence Block m’a été offert par Sophie (ce blog va finir par devenir une ode à Sophie mais elle le mérite bien;-)) pour avoir posté le 400 ème commentaire de son blog.

De courtes histoires  nous narrent le quotidien de Keller (le dit tueur à gages) Keller n’a certes pas un travail ordinaire, il l’exerce avec efficacité et sans cruauté excessive, il a même parfois des soupçons d’états d’âme, il collectionne les timbres et prend des thés glacés avec Dot son « manager ».

C’est un livre jubilatoire, Lawrence Block que j’avais déjà apprécié dans sa série du libraire cambrioleur m’a charmé une fois de plus avec talent, ce livre est plein d’humour, c’est un antidote au mauvais temps et à la morosité, je ne peux que vous le conseiller.

swap Paris

Bonjour

Mon colis est arrivé chez sa destinataire Saraswati, elle m’a fait la gentillesse de faire un très joli article sur cet envoi.

La grille Tour Eiffel est un free offert par Vero sur son blog et brodée en fil Tentakulum « Hawai », le prénom Sylvie vient du livre « Lettres et abécédaires » de Sylvie Teytaud-Louche. Remerciements aussi à Sophie pour ses pistes littéraires.

J’ai beaucoup aimé faire ce swap bien organisé et bien expliqué par Loula et j’ai découvert plein de jolis blogs littéraires.


Un nouveau défi si le coeur vous en dit

C’est (j’hésite, j’ai toujours aimé la mythologie mais cela ne me parait pas aussi évident que Paris).

Les déferlantes

Bonjour.

Je ne saurais pas vous faire d’aussi jolies fiches de lecture que Catherine et Yoshi mais je vais essayer.

Les déferlantes est un roman publié aux Éditions du Rouergue dans la collection La brune en octobre 2008, il comporte 525 pages, son auteur est Claudie Gallay.

La narratrice s’est installée à La Hague, elle observe les oiseaux pour le centre ornithologique, elle essaye de surmonter un deuil, celui de l’homme aimé qui la laissé en morceaux. Elle y croise Lambert détruit lui par un naufrage des années auparavant qui lui a ravi sa famille, Lili qui tient le café du village, sa mère la vieille et Théo son père, Nan, Max, Raphael le sculpteur possédé par son art et tant d’autres personnages.

J’ai adoré ce livre, le rythme de l’écriture, j’ai entendu la mer, les mouettes en le lisant, on ne lit pas un tel livre, on le déguste, on le découvre doucement, on s’impregne de l’écriture, de l’histoire, on le pose et on le reprend  avec une délectation immense, c’est un grand moment de lecture surtout ne vous en privez pas, pour ma part j’ai repéré les titres précédents de Claudie Gallay et je vais m’y plonger.

Le rouge du péché

Bonjour

Appâtée par le volume précédent, je me suis plongée dans le nouveau volume d’Elisabeth George « Le rouge du péché »

Après la mort de sa femme et de son fils, l’Inspecteur Thomas Linley aristocrate anglais erre le long des côtes de Cornouailles, il aperçoit le corps d’un alpiniste tombé d’une falaise et là il va se trouver contraint d’aider à l’enquête car très vite il va s’avérer qu’il s’agit d’un meurtre. Scotland Yard désireuse de récupérer son flic, qui a démissionné suite au drame qui a ravagé sa vie, envoie pour aider les policiers locaux, l’adjointe de Linley : le Sergent  Barbara Havers. Tout les sépare, lui 8eme comte d’Asherton, élevé dans les meilleurs écoles, elle venant de la banlieue de Londres, allure improbable, vêtue de fringues limite du clochard et pas toujours propre, coiffée à la va vite, s’alimentant avec ce qui lui tombe sous la main, mais doté d’une intuition et d’une opiniâtreté  hors pair.
Leurs débuts furent difficiles, Barbara n’ayant pas beaucoup de sympathie pour les gens de la haute, ils ont appris à se connaître puis à s’apprécier et si une personne  peut ramener L’inspecteur c’est elle.

Ce livre parle avant tout pour moi de chagrin, de deuils, doit-on passer à autre chose après le décès d’un proche, le trahit-on en continuant à vivre? J’ai retrouvé Linley et Havers avec plaisir même si ce volume est empreint de tristesse. Tous les personnages ont des comptes à régler avec leur passé, certains arriveront à passer à autre chose sans trahir leur passé, d’autres pas.

 Je vous le conseille vivement mais je pense qu’il faut lire la série dans l’ordre car la force de ces volumes est dans l’évolution des personnages, pas seulement le duo mais aussi les gens qui les entourent.

volume précédent

Bonjour

J’avais écarté ce livre d’emblée en l’absence de l’inspecteur Linley et de la constable Barbara Havers, personnages récurrents de l’auteur, et puis ma maman m’a dit que ce livre était la suite de son précèdent opus « Sans l’ombre d’un témoin »  alors je me suis plongée dans ce roman d’Elisabeth George, il raconte comment Joel Campbell adolescent métis de 12 ans se retrouve accusé d’avoir tué Helen Linley la femme de l’inspecteur, je le détestais ce maudit gamin d’avoir tué Helen, personnage attachant croisé et approfondi au fil des tomes précédents, qu’avais pu lui faire cette jeune femme prête à accoucher? Et là je suis restée scotchée, avec son talent habituel E. George déroule le fil de l’histoire de Joel, très mal parti dans la vie, une mère folle, un père tué par une balle perdue, un petit frère Toby arriéré, une soeur Ness de 15 ans paumée, mais rien n’est jamais perdu et sur la route de Joel et Ness vont apparaître des personnages qui pourraient les aider à inverser les choses, a avoir un futur plus souriant que ne le fut leur vie jusqu’à présent. J’ai craint à chaque page pour Joel sachant que le meurtre était au bout de sa route, j’ai vécu son désespoir essayant de s’en sortir pour mieux s’engluer, tout était déjà écrit pour lui et les siens, dernier tour de force de l’écrivain, la fin qui m’a surprise. 
Je vous recommande ce livre ou les précédents de cet auteur.

Encore un défi littéraire!

Bonjour

Catherine nous lance un nouveau défi sur le même principe que  Littérature policière des 5 continents qui proposait de lire 5 romans situés chacun sur un continent différent, cette fois ci il s’agit de Littératures de l’imaginaire soit anticipation, fantastique, fantasy, contes et légendes, uchronie, toujours 5 continents, 5 auteurs, si le coeur vous en dit…

Catherine a enfin ajouté une newsletter à son blog, n’hésitez pas à vous inscrire pour ne rien manquer de ses chroniques littéraires.


Défi littéraire (2)

Bonjour

J’ai enfin fini mon premier livre du défi littéraire.
Pour l’Europe j’avais choisi Le temps de la sorcière de Arni Thorarinsson  traduit de l’islandais par Eric Boury et paru chez points policier.

Le personnage principal est Einar journaliste muté dans le nord de l’Islande. Son employeur Le journal du soir veut qu’il « assure l’expansion du journal dans le Nord et dans l’Est… » Le meurtre d’un adolescent permet à l’auteur d’aborder ce qui gangrène les pays nordiques comme bien d’autres ailleurs : la drogue.
Il dépeint avec beaucoup d’humour le quotidien d’Einar, ses prises de bec, son amour platonique pour une perruche. Einar est un teigneux, il ne lâche pas comme un chien qui a trouvé un os mais sans agressivité. Les personnages autour de lui sont eux aussi attachants, l’enquête n’est pas d’une grande originalité. Ma seule difficulté dans la lecture ce fut les noms, pour moi difficiles à differencier j’ai été obligé de revenir régulièrement en arrière pour repérer de qui l’auteur parlait.
Beaucoup de livres qui se passent dans les pays nordiques sont assez glauques, on y a assez souvent l’impression d’un immense mal de vivre,très pesant à la longue, ce n’est pas le cas dans ce livre, même si le journaliste a quelquefois des états d’âme cela reste léger.

Un livre qui se laisse lire mais je ne suis pas sure  d’avoir envie de lire d’autres volumes du même écrivain.

Le salon du livre

Bonjour

Pour la 29ème année consécutive je vais au salon du livre, autrefois accompagnée par mon frère qui travaillait dans l’édition puis par mes fils et depuis plusieurs années c’est Phil qui s’y colle.

Lors d’un des tous premiers au Grand palais, j’avais découvert la collection Grands détectives de 10/18 et acheté les premiers tomes des histoires du Juge Ti écrit par Robert Van Gulik, mon goût pour cette collection ne s’est jamais démenti depuis mais je regrette les années ou 10/18 nous offrait un superbe catalogue avec les prévisions de sortie de l’année à venir, catalogue que je feuilletais et re feuilletais tout au long de l’année me réjouissant par avance des sorties à venir, l’annotant des volumes possédés, depuis 2006 point de catalogue, une vague ébauche cette année mais qui ne reprend pas les  plus anciens titres.

Depuis plusieurs années le Salon se tient à la porte de Versailles juste après le salon de l’agriculture et dans certains coins le séjour des animaux se fait encore sentir 🙂

Depuis les années 90 la littérature d’un pays est invité au Salon, cette année le Mexique avec un espace très coloré


Tout au long des années le salon a évolué, au début royaume de la tabagie maintenant heureusement non fumeur, on croise au hasard des allées et des dédicaces les petites et grandes plumes, je me souviens avec régal de Léo Malet (auteur de Nestor Burma) avec sa pipe dédicaçant un de ses livres en dessinant un personnage, de Simone Signoret qui venait d’écrire « Adieu Volodia », de Noelle Chatelet dont les livres me ravissent à chaque fois que le  sujet soit léger ou grave, de la queue l’année dernière devant Anna Galvada et cette année devant Claudie Gallay auteur des déferlantes (qui fait partie de ma PAL), Les auteurs de bandes dessinées sont toujours pris d’assaut, quel plaisir de repartir avec un livre qui contient une dédicace sous forme de dessin personnalisé.

Nous faisons un tour aux éditeurs régionaux mais cette année pas de Franche-Comté?

Très déçus sur certains stand il n’est fait que la promo des dernières sorties, exit du fonds. Heureusement d’autres savent de quoi ils parlent et renseignent, conseillent avec patience et passion.

C’est vrai que la « Porte de Versailles » est plus confortable, les allées bien larges mais j’aimais bien le coté intimiste du grand palais, à l’époque aussi il n’y avait pas de gros groupes éditoriaux qui peu à peu dévorent tout.
C’est une immense librairie avec beaucoup de tentations, cette année j’ai rapporté 2 livres de Milena Agus : Battement d’ailes et mon voisin, et de Jonathan Coe ; la pluie avant qu’elle ne tombe, je vous en reparlerais.

Nous avons fini dans le secteur du futur, je ne suis toujours pas emballée par le livre électronique.